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Olivia Speer : Le voyage initiatique des surréalistes au Mexique


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Entre le premier contact d’Antonin Artaud avec la terre mexicaine en 1936, suivi d’un séjour d’André Breton et le retour à Paris de Benjamin Péret en 1948, les surréalistes européens trouvent dans ce pays d’Amérique latine non seulement une terre d’exil, de rencontres, de mythes et de révolutions, mais aussi un espace favorisant à la fois les expériences individuelles et l’aventure collective. Dès les années 1920, des liens privilégiés et ambigus se tissent entre le mouvement surréaliste et le Mexique qui offre au développement artistique des intellectuels français de l’époque un milieu particulier et différent. « Miroir magnétique du surréalisme » (Béhar 1999, p.9) selon le poète mexicain Octavio Paz, le berceau des civilisations préhispaniques devient la patrie mythique des surréalistes, qui se sont rendus là-bas avec l’espoir d’une révélation. Ils sont venus chercher une ouverture, une respiration, un espace de liberté, un ailleurs, mais surtout la possibilité poétique et sensuelle d’un dépaysement. Dans le voyage et la découverte de l’autre, l’imaginaire des artistes va alors se transformer, se remodeler, intégrer d’autres réflexes, d’autres codes et d’autres symboles. Toute l’activité du surréalisme concourt à faire du Mexique une matière vivante et une étape singulière dans la construction de son imaginaire. Ainsi, le voyage, l’éloignement créent un territoire vierge pour la réflexion, là où la création peut s’exercer plus librement dans la richesse des regards croisés. Comment évoluent et se superposent les sources d’inspirations ? Quelle influence a réellement exercé le voyage au Mexique sur l’art et la littérature surréalistes ? Quelle place ce pays tient-il dans la construction de l’esthétique surréaliste ? Autant de questions auxquelles nous essaierons de répondre à travers l’analyse des « textes mexicains » d’Antonin Artaud et d’André Breton.

Afin de mieux comprendre cette rencontre entre le Mexique et le surréalisme dans les années 1930, il faut revenir sur quelques signes précurseurs de cette aventure. Avant d’être un lieu concret, un lieu géographique, c’est comme pure métaphore physique qu’apparaît le Mexique aux yeux des surréalistes. C’est en effet un Mexique légendaire qui se cristallise principalement autour de la nature tropicale, de la Révolution et des civilisations précolombiennes et de leurs héritiers indiens. Les surréalistes sont séduits par un certain exotisme de la jungle, à travers la légende lancée par Apollinaire et reprise par Péret selon laquelle le Douanier Rousseau, dont l’art naïf enchante les surréalistes, aurait effectué un voyage au Mexique, alors qu’en réalité, celui-ci n’y a jamais séjourné et que ses jungles sont purement imaginaires [1]. Ainsi, la carte du monde surréaliste publiée en 1929 montre déjà l’importance donnée à ce pays. On y voit  l’Alaska occupant la plus grande place tandis que  le Mexique et le Labrador constituent toute l’Amérique dont les Etats-Unis sont absents. Cette carte du monde, datant de l’époque marxiste du surréalisme, exprime le rejet du capitalisme et du libéralisme, pour favoriser les berceaux de civilisations extra-occidentales et les pays communistes. Mais c’est surtout la découverte des cultures et des arts précolombiens, comme les rites liés tout particulièrement à la mort, qui attirent le surréalisme vers le Mexique. L’attrait surréaliste pour les différents arts amérindiens est lié à leur dimension chamanique commune : l’artiste est supposé créer en état de transe, et l’art apparaît comme la concrétisation visionnaire d’un rêve.

Cependant, ce n’est que dans la seconde moitié des années 1930 que la rencontre entre le surréalisme et le Mexique se concrétise avec les voyages de deux hommes dans ce pays : Antonin Artaud et André Breton. Artaud, en 1936, n’appartenait déjà plus au groupe surréaliste officiel, mais son voyage au Mexique constitue le point de départ d’un imaginaire mexicain du surréalisme et anticipe celui de Breton, en 1938. Pour tous deux, mais d’une manière différente, le séjour est une véritable révélation-révolution. Bien que la conscience historique et le sentiment de distance temporelle n’abandonnent jamais tout à fait Artaud et Breton, ils vont à des degrés divers tenter de d’extraire de leur voyage certaines valeurs susceptibles de changer leur propre vie et celles de leurs contemporains. Chez Antonin Artaud, le voyage est motivé par une quête spirituelle alimentée par des mythes de dimension initiatique, alors que chez Breton, ce sont des convictions d’ordre émotionnel qui le poussent vers le Mexique.

Antonin Artaud (1896-1948), à la fois comédien, metteur en scène et écrivain français prépare son voyage au Mexique dès 1933 et écrit des textes sur La conquête du Mexique (1950) dès cette même année ; il s’y rend en février 1936 et séjourne  six mois dans la ville de Mexico où il écrit des articles pour le journal El Nacionaldans lesquels il évoque la décadence de l’Europe et les espoirs que la révolution mexicaine a soulevés dans le vieux continent. Il souhaite que cette révolution mexicaine soit plus indienne et moins marxiste, car le marxisme, selon lui, est une importation occidentale. Cependant, son discours n’est pas compris au Mexique, et Artaud s’avère très déçu par la capitale :

L’esprit indien se perd, et j’ai bien peur d’être venu au Mexique assister à la fin d’un vieux monde, alors que je croyais être témoin de sa résurrection.

Artaud, Antonin (1992) Œuvres complètes, tome VIII, Paris : Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade

Le voyage au Mexique est pour lui une fuite de la vieille culture bourgeoise conditionnant la civilisation européenne, mais cette fuite s’est vite révélée inutile. Il réalise que la culture indigène du Mexique s’est perdue à Mexico et décide de partir au cœur du pays : « La culture rationaliste de 1’Europe a fait faillite et je suis venu sur la terre du Mexique chercher les bases d’une culture magique qui peut encore jaillir des forces du sol indien » (Artaud 1992 : 183). Artaud voit dans le Mexique la scène alchimique d’une révolution qui, plongeant ses racines dans la civilisation précortesienne, incarne le rêve d’un monde d’avant la séparation de l’esprit et du corps, d’une société où les hommes, ne niant plus leurs totems, retrouvent le plein exercice de leur souveraineté. Il part alors chez les Indiens Tarahumaras, qui vivent dans les hautes sierras du même nom, dans l’Etat de Chihuahua, avec l’espoir de trouver cette forme vitale de culture qui a déserté Mexico. II ne part ni en ethnologue ni en artiste, mais pour « se re-form(u)ler » (Durozoi 2004, p.157). Ce n’est qu’au terme d’une longue et éprouvante expédition de vingt-huit jours qu’il rencontre les Indiens ; cette expédition fait figure de véritable calvaire marqué par l’altitude, la fatigue et les douleurs liées à la suppression volontaire de l’opium dont Artaud est dépendant, mais il désire arriver pur au Peyotl [2]. En effet, des Tarahumaras, Artaud partage l’expérience hallucinogène provoquée par le Peyotl et est fasciné par les rites qui sont associés à l’absorption de cette plante. À partir d’une expérience ponctuelle, qui le fait sortir de son moi social et personnel, Artaud veut atteindre une philosophie générale de la vie. Pour lui, le voyage géographique est donc un voyage hors du temps. Dans cette « terre rouge », dans « cet ailleurs où subsistent encore, enfouies dans le sol, les traces vivaces d’une antique culture », il cherche « l’impossible », « un élément secret, inespéré, capable de changer son destin, une force souterraine et magique qui va lui permettre de rétablir l’équilibre et briser la malchance » (Thévenin 1971, p.7-8). II ne s’agit pas pour lui de retrouver le paradis perdu, mais la force concrète oubliée de la vie. II s’agit donc avant tout d’un voyage, d’un parcours initiatique pour échapper à son moi intérieur

Deux ans plus tard, en 1938, c’est au tour d’André Breton (1896-1966) de partir vers de nouveaux horizons ; ses motivations sont alors différentes de celles d’Artaud. Le Mexique chez Breton est un pôle de l’imaginaire, une métaphore lyrique où se redécouvrent aussi bien les villes précolombiennes que les pierres et les personnalités de son époque. Il est venu y chercher des images qui le confortent dans sa pensée surréaliste et son rêve mexicain. En d’autres termes, il fait fusionner son paysage mental, le Mexique de ses rêves, et le paysage du surréalisme avec le Mexique réel indépendant et révolutionnaire. La fascination d’André Breton pour ce pays est ancienne et littéraire : elle remonte à sa lecture, enfant, de Costal L’Indien de Gabriel Ferry, roman d’aventures publié en 1852. Le Mexique y est décrit comme un pays subversif et dynamique. Breton veut donc retrouver à travers ce voyage ses rêves de liberté, de démocratie, de beauté et de poésie. II se rend à Mexico avec sa femme, le 18 avril 1938, invité par Diego Rivera, pour rencontrer Léon Trotsky, réfugié là-bas depuis 1937. Les trois hommes rédigent ensemble le manifeste « Pour un art révolutionnaire indépendant ». Breton découvre alors une nouvelle dimension du surréalisme et le Mexique devient à ses yeux : « le lieu surréaliste par excellence », « la terre d’élection du pays de l’humour noir », « un pays où le vent de la libération n’est pas tombé » (Breton 1937).

Qu’il s’agisse d’Artaud ou de Breton, tous deux ont eu besoin à leur retour en France de relater leur voyage, sous formes d’articles, d’essais, de préface de catalogue d’exposition ou encore de revues. Entre réel et imaginaire, entre constructions fantasmatiques et confrontation à une réalité inéluctable, le récit complet de l’aventure mexicaine d’Artaud ne s’achève pas quand il est de retour à Paris. Les textes sur les Tarahumaras s’échelonnent sur une période de douze ans et jusqu’à sa mort en 1948, Artaud n’a jamais vraiment quitté le Mexique. Lorsqu’il écrit Tutuguri, il n’a plus que deux semaines à vivre et continue d’être hanté par son voyage. Au mois de novembre 1936, il revient en France et prépare un volume de textes consacrés aux Tarahumaras. Le recueil, paru aux Editions l’Arbalète en novembre 1955, est composé de pages écrites à des périodes très différentes. Replacées dans leur ordre chronologique, elles rendent compte de son évolution rituelle, même si elles seront ponctuées de crises multiples, non seulement l’internement, mais aussi un retour au catholicisme comme le montre le Supplément au voyage au pays des Tarahumaras ou Le Rite du Peyotl, rédigés à Rodez en 1943 et en 1944 dans « l’état mental stupide du converti ». Encore aujourd’hui, certains commentateurs se demandent si le voyage d’Artaud chez les Tarahumaras a vraiment eu lieu. Cependant, il est difficile de croire qu’Artaud nous donne à lire un récit de voyage imaginaire où Indiens, rites et paysages se nourriraient non seulement de ses obsessions, mais aussi de ses lectures, car l’écriture est chez lui, plus que chez tout autre écrivain, inséparable de l’expérience, voire y est subordonnée. II écrit sous la dictée des faits et il dit d’ailleurs : « Je n’ai jamais rien étudié, j’ai tout vécu » (Artaud, 1950)

On peut noter un autre aspect particulièrement intéressant du voyage d’Artaud au Mexique : sa découverte de la personnalité artistique de Maria Izquierdo pour qui il organise une exposition à Paris en 1937. Artaud est fasciné par la peinture visionnaire de cette femme, seule peinture à ne pas être une « imitation de l’art européen » et à « témoigne[r] d’une inspiration vraiment indienne » (Artaud 1979, p.252). Il note à propos de son tableau intitulé Sueño y presentimiento de 1947 : « Toute la peinture de Maria Izquierdo se développe dans cette couleur de lave froide, dans cette pénombre de volcano. C’est cela qui lui donne son caractère inquiétant, unique dans la peinture mexicaine tout entière ; elle porte le reflet d’un monde en formation, d’un monde encore en fusion. Ses ruines n’évoquent pas un monde en ruine, elles évoquent un monde en train de se refaire. » ( Artaud, Antonin (1979) Messages révolutionnaires, Paris : Gallimard, coll. Idées)

Si l’on peut dire qu’Artaud a contribué à révéler Maria Izquierdo, c’est Breton qui révèle la peinture de Frida Kahlo. Lors de son voyage, Breton s’interroge sur la représentation artistique de la réalité. Il amorce ainsi, à l’égard du Mexique, un rôle de critique d’art. Sans entrer, aujourd’hui, dans les détails, nous allons essayer de comprendre, dans les grandes lignes, ce qui amena Breton à une évaluation globale du patrimoine mexicain. Lors de son séjour mexicain, André Breton fait deux rencontres capitales : celle du photographe Manuel Alvarez Bravo et celle du peintre Frida Kahlo. Véritable coup de foudre de l’écrivain pour l’artiste : « L’art de Frida est un ruban autour d’une bombe » (Breton 1938). Par cet oxymore surréaliste, l’artiste répond surtout à la fascination de l’écrivain pour la conciliation réalisée par le Mexique entre la « bombe » et le « ruban », entre la violence et la fête, entre la mort et le jeu. Fascination non partagée, car Frida Kahlo n’admet pas d’être baptisée « surréaliste » et ne rejoint pas le cénacle du maître. Outre ces artistes modernes, l’art précolombien fascine Breton qui collectionne déjà avant son voyage au Mexique des objets préhispaniques. Ces découvertes artistiques aboutissent à l’exposition Mexique qui se tient en mars 1939, à la galerie Renou et Colle, à Paris, où sont présentés dix-sept tableaux de Frida, des photographies de Manuel Alvarez Bravo et des objets d’art populaire mexicain. Le catalogue de l’exposition se place d’emblée sous le signe de la profonde attirance qu’éprouve André Breton pour le Mexique. Il va donc s’agir pour lui de reconstruire à distance une image cohérente ascendante du Mexique, même si l’on ressent une certaine inquiétude à la lecture de la préface : « Que dire de ce qu’on aime et comment le faire aimer ? » (Breton 1992, p.1232)

André Breton relate ensuite son voyage dans un article intitulé « Souvenir du Mexique » publié en mai 1939 dans le n° 12-13 de la revue surréaliste Minotaure. Bien que ce texte montre la part que tient désormais ce pays dans la pensée de l’écrivain, il est néanmoins étrange et disparate et tient davantage, comme l’annonce son titre, de la rêverie poétique et esthétique, de l’anecdotique que de l’analyse politique et sociale. Un tel éclectisme n’a pas manqué d’alimenter l’incompréhension de la critique qui considère « Souvenir du Mexique » comme un texte superficiel, indifférent à la culture mexicaine contemporaine et ne confortant que le rêve mexicain de Breton. Pour ne donner qu’un exemple, « Souvenir du Mexique », est illustré par des photographies de Manuel Alvarez Bravo, mais les commentaires de Breton ne rendent pas compte de la richesse de l’oeuvre de cet artiste qui a également puisé son inspiration dans les sources qu’offrent le langage, les images et les symboles de la vie quotidienne et populaire. L’oeuvre l’Ouvrier gréviste assassiné (1934) manifeste la préoccupation de l’artiste de rester dans une position critique et de revendiquer la perception individuelle d’un phénomène social contemporain. Pour Breton, le corps allongé ensanglanté rappelle aussi bien la notion de sacrifice dans la culture aztèque qu’un Christ gisant. Malgré la superficialité des propos de Breton sur la culture mexicaine, sa visite met en évidence l’usure du discours tenu par l’école muraliste, même si son influence a été extrêmement importante sur les arts dans l’ensemble du continent américain.

Tout comme Artaud qui cherche l’être à l’état de nature, Breton s’attache exclusivement à la création d’essence immédiatement surréaliste. Ces voyages sont des ruptures dans leur vie et leur pensée. Artaud perçoit chez les Tarahumaras la trace visible d’une sacralité que 1’Occident a classée dans les taxinomies de la folie. Breton, pour sa part, en contact intime avec la communauté effervescente des artistes mexicains, découvre en eux les échos du même élan qui l’anime et donne à la créativité mexicaine la possibilité de s’intégrer dans un courant esthétique et politique d’envergure internationale. La démarche des surréalistes au Mexique semble donc double : d’un côté, ils tentent de donner un visage à leurs rêves de changement historique, de l’autre, cet ancrage historique, si concret soit-il, les renvoie à un Mexique quasi-intemporel, une sorte de réservoir mythique riche en formes qui leur sont familières. Le séjour d’Antonin Artaud suivi de celui d’André Breton marque le point de départ d’une nouvelle étape dans la vie artistique du Mexique que renforceront les arrivées successives des personnalités liées au surréalisme. À partir de 1939, entre autres, Wolfgang Paalen, Alice Rahon, Leonora Carrington, Benjamin Peret, Remedios Varo, Luis Bunuel s’installeront à Mexico.

Olivia Speer, © Olivia Speer 2012


Olivia Speer est doctorante en histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, son sujet de thèse porte sur ‘la construction et la déconstruction de l’identité mexicaine des années 1980 à nos jours ». Les questions d’identité, de langage et de multiculturalisme sont au centre de ses recherches et l’ont amené à créer, en 2009, l’association INSTEAD ! qui a pour objectif de donner une plus grande visibilité aux représentations culturelles et à la création contemporaine d’Amérique latine, des Caraïbes, d’Afrique, d’Asie et du Pacifique, et d’analyser les échanges et les liens qu’entretiennent ces aires culturelles avec l’Europe et les États-Unis. Elle est également, depuis 2006, chargée de recherches au côté de Diana Widmaier Picasso sur le catalogue raisonné des sculptures de Pablo Picasso.

[1] Pour plus d’informations sur le sujet, consulter l’article d’Eva Sulzer, 1942.
[2]  « La plante, Peyotl, sorte de Nopal de terre, est blanche. Elle croît dans les régions septentrionales et provoque chez ceux qui la mangent ou la boivent des visions effrayantes ou risibles. L’ivresse dure deux ou trois jours, puis disparaît. » (Lewin 1928 : 199)


Une bibliographie

Artaud, Antonin, (1971) Les Tarahumaras, Paris :  Gallimard, Folio essais
Artaud, Antonin (1979) Messages révolutionnaires, Paris : Gallimard, coll. Idées
Artaud, Antonin (1992) Œuvres complètes, tome VIII, Paris : Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade
Breton, André (1992) Œuvres complètes, tome II, Paris : Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade
Lewin, Ludwig (1928), Les paradis artificiels, Paris : Payot, coll. Bibliothèque scientifique
Méredieu de, Florence (1992) Antonin Artaud, Voyages, Paris : Blusson
Tarver, Gina McDaniel (1996) Issues of otherness and identity in the works of Izquierdo, Kahlo, Artaud, and Breton, Albuquerque : University of New Mexico
Essais :
Artaud, Antonin (1950) « La conquête du Mexique » in Almanach surréaliste du demi-siècle, Paris : éd. du Sagittaire, numéro spécial de La Nef
Breton, André (1938) « Préface » in Mexique, Paris : galerie Renou et Colle
Durozoi, Gérard (2004) « le Mexique et les Mexicains traversés par quelques surréalistes, vite » in Mexique Europe. Allers-Retours 1910-1960, Paris : Ed. du Cercle d’Art
Thévenin, Paule (1971) « Préface » in Les Tarahumaras, Paris :  Gallimard, Folio essais
Articles :
Artaud, Antonin (1950) « Spécial Artaud »  in Revue 84, n° 16
Béhar, Henri (1999) « Mexique, miroir magnétique » in Mélusine, n° XIX
Breton, André (1937) « Anthologie de l’humour noir » in Minotaure, n° 10, hiver
Breton, André (1939) « Souvenir du Mexique » in Minotaure, n° 12-13, mai
Chevrier, Jean-François (1976) « Artaud et la peinture » in Cahiers critiques de la littérature, nº 1, septembre
Gaudry, François (1986a) « Un témoin du voyage au Mexique d’Antonin Artaud » in Quinzaine littéraire, 16 juin
Gaudry, François (1986b) « Artaud au Mexique », in Mélusine, nº VIII
Le Clézio, J.M.G. (1988) « Antonin Artaud ou le rêve mexicain » in Le rêve mexicain ou la pensée interrompue, Paris : Gallimard
Nordmann, Jean-Gabriel (1968) « Antonin Artaud et le Surréalisme » in Europe, nº 465-466, nov.-déc.
Sulzer, Eva (1942) « Did Henri Rousseau Ever Get To Mexico ? » in Dyn, n° 2, juillet-août, 1942
Thèses :
Roman-Delgado, Samuel (1984) Le surréalisme et les arts plastiques au Mexique, Paris : Université Paris III, Sorbonne Nouvelle
T. Rodack, Madeleine (1974) Antonin Artaud et la vision du Mexique, Tucson : University of Arizona

Liens

Manuel Álvarez Bravo. Un photographe aux aguets (1902 — 2002)
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