Réinstallation du pavillon irakien de la 56e Biennale de Venise (2015) à la citadelle d’Erbil, elle-même restaurée il y a peu et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO (les gardes armés de mitraillettes précèdent la venue sous tension mais manifestement maîtrisée de Barzani, Premier ministre du Gouvernement régional du Kurdistan dans le Kurdistan irakien depuis 2012). Les photographies documentaires de l’âge d’or de Bagdad, de Latif al-Ani, qui avaient fait sensation à Venise, se retrouvent « de retour chez elles ». Moment fort de restauration d’une culture visuelle pour l’essentiel partie en fumée avec les coups d’états, les guerres et les pillages. Je suis sur place car je n’aurais raté cela pour rien au monde. C’est donc l’occasion idéale de rencontrer Latif et de lui poser enfin toutes mes questions. En effet je suis invité à écrire l’essai de l’ouvrage qui re-publiera son œuvre pour la première fois, par Hatje Cantz ; le premier ouvrage monographique de ce photographe d’exception à échelle internationale.
29 Mai. 2018 | Bagdad mon amour | Laissez un commentaire