Censors Must Die, Ing K, 2013.
29 janvier 2017. Nouvel an chinois. À Paris, les traditionnelles festivités qui se déroulent dans le XIIIe arrondissement sont annulées « pour raisons de sécurité ». Depuis cet été, sous nos yeux, la Turquie se transforme en dictature aussi rapidement que fond la banquise. Comme dans les années 1930 en Europe, devrons-nous constater une fois encore à quelle vitesse foudroyante les acquis de la culture et de l’éducation peuvent être balayés ? Ce blog se termine tandis que la Trumperie commence à propager une tempête de chaos, falsification, racisme, égoïsme, ignorance béate et cruauté partout dans le monde. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et ses promesses de reconstruction, comment avons-nous régressé si rapidement ? Que faire, et que faire avec les armes de l’art ?
Avec son Witz et son énergie coutumières, la cinéaste Ing K, qui depuis presque 40 ans lutte au quotidien contre l’oppression en Thaïlande, via son blog intitulé « Bangkok Love Letter » nous envoie quelques nouvelles et principes imagés au sujet de la censure et de l’autocensure.