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dimanche 15 avril 2018











Mot-clé : oeil-main.
L’espace perçu par l’oeil – l’espace perçu par la main.

samedi 14 avril 2018











Mot-clé : géopolitique de l’oubli.
La tour de Babel et le mythe de la différence linguistique (image d’atelier).

vendredi 13 avril 2018











Mot-clé : novlangue.
Le novlangue serait-il le rêve de retrouver la langue unique de la tour de Babel, architecture de la mémoire ? (Image d’atelier., d’aprés Pieter Brueghel l’Ancien, 1568).

jeudi 12 avril 2018











Mot-clé: mémoire.
L’architecture dans laquelle ce qui m’advient se transforme en mémoire.
L’architecture où les données sont stockées.

mercredi 11 avril 2018











Mot-clé: mémoire.
La mémoire visuelle est pour moi un médium artistique (document tiré de l’ouvrage de Michael Baxandall, Ombres et Lumières, Paris, Gallimard, 1999)

mardi 10 avril 2018











Mot-clé: ligne.
La ligne où s’enchaînent les événements de notre mémoire (Document tiré
de l’ouvrage Le principe de la chimère, une anthropologie de la mémoire, Carlo Severi, Paris, Editions Rue d’Ulm, 2007)

lundi 9 avril 2018











Mot-clé: ligne.
La ligne serait celle du geste qui m’inscrit dans l’espace collectif.

samedi 7 avril 2018










Mots-clés : antagonisme de deux mémoires.
Ce dont je me souviens et ce dont nous nous souvenons.

vendredi 6 avril 2018










Mots-clés : contours et continent.
Les contours des choses sont les continents mouvants de notre mémoire.

jeudi 5 avril 2018


Discussion avec Agnès Violeau pt.3



Agnès Violeau : Sur le plan de la plasticité, le triptyque qui constituera l’exposition s’articule en une forme qui se rapproche d’un collage, ou cut-up de textes et d’images. Ces dernières, que tu as collectées et que tu as retravaillées en jouant sur une déperdition d’information et une dégradation de contenu, sont pour beaucoup déjà produites et existantes sur internet. Tu re-matérialises par ailleurs, avec les objets émotionnels créés et ces images retravaillées, ces flux, transactions et informations dématérialisées par l’outil numérique. Quel est ton rapport à l’image existante ?


Daphné Le Sergent : Cela a été en premier lieu une économie. Pouvoir se « servir » sur internet, c’est pouvoir dire avec les images des choses qu’on ne pourrait pas exprimer sans un budget préalable. Cela permet de se libérer d’une contrainte, de libérer son imagination. Mais il faut accepter en contrepartie une autre contrainte, que l’image même modifiée, laissera toujours voir qu’elle est une image recyclée (de par sa composition, son éclairage, etc). Accepter donc qu’on parle « librement » mais avec la voix d’autrui… Je crois que c’est une situation très contemporaine que tu décris en pointant cette idée de novlangue. Par la suite, récupérer des images a été une position, celle de faire des photographies-dessins, de travailler sur l’empreinte mnémonique que laisse une image tirée d’internet. Cette position est celle d’un photographe qui ne fait quasiment plus de prises de vue et qui se demande « pourquoi produire d’autres images qui ressembleront à celles qui existent déjà? » Mon modèle d’appareil photo est le même que celui de l’atelier d’à côté non ?
Pour répondre à ta question du cut-ut, c’est ça le cut-up pour moi, c’est quand on répond au réel au coup par coup, au plus près de ce réel, en refusant une vue d’ensemble, et qu’à un moment, à la fin, on sent que c’est fini. On cherche à dire quelque chose mais ce quelque chose n’existait pas à la genèse du projet, alors on se prend au jeu du « copy and paste ». Le cut-up c’est un sujet qui existe entre les fragments, comme un charnière entre ces fragments… à la bordure des choses.