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mercredi 3 avril 2013

Lila

lundi 1 avril 2013

jeudi 28 mars 2013

Dans les sociétés de discipline, on n’arrêtait pas de recommencer (de l’école à la caserne, de la caserne à l’usine), tandis que dans les sociétés de contrôle on n’en finit jamais avec rien, l’entreprise, la formation, le service étant les états métastables et coexistants d’une même modulation, comme d’un déformateur universel.
(…)
C’est peut-être l’argent qui exprime le mieux la distinction des deux sociétés, puisque la discipline s’est toujours rapportée à des monnaies moulées qui renfermaient de l’or comme nombre étalon, tandis que le contrôle renvoie à des échanges flottants, modulations qui font intervenir comme chiffre un pourcentage de différentes monnaies échantillons. La vieille taupe monétaire est l’animal des milieux d’enfermement, mais le serpent est celui des sociétés de contrôle. Nous sommes passés d’un animal à l’autre, de la taupe au serpent, dans le régime où nous vivons, mais aussi dans notre manière de vivre et nos rapports avec autrui. L’homme des disciplines était un producteur discontinu d’énergie, mais l’homme du contrôle est plutôt ondulatoire, mis en orbite, sur faisceau continu.

Gilles Deleuze. « Post-scriptum sur les sociétés de contrôle ».

mercredi 27 mars 2013

lundi 25 mars 2013

Jean Vigo : « Zéro de conduite », 1933

Jean Vigo : « Zéro de conduite », 1933

Impossible de ne pas penser à Jean Vigo.

lundi 18 mars 2013

Moi-même, vu par Zidine.

jeudi 14 mars 2013

jeudi 14 mars

Le pouvoir ne pourrait pas s’exercer si les sujets n’avaient pas eux-mêmes du pouvoir :

au moins celui d’exécuter les ordres. La partie n’est donc jamais close.

C’est cela que nous cherchons : quel-est notre pouvoir et comment pouvons-nous y jouer?

lundi 11 mars 2013

vendredi 8 mars 2013

Image d'ouverture

J’ai travaillé en différentes occasions avec des adolescents. Ils m’intéressent et m’importent beaucoup. Leur monde est à la fois le résumé du monde des adultes et une fenêtre sur le monde à venir. (…) J’ai surtout travaillé avec des jeunes dans des quartiers difficiles. Leurs difficultés sont l’exacte mesure de l’injustice à laquelle ils sont confrontés.

Je voudrais, cependant, proposer aux jeunes une expérience vitale dans laquelle l’ironie leur permette de prendre de la distance et peut-être d’imaginer de nouveaux chemins. Une expérience connectée avec l’ancienne tradition du Carnaval, dans laquelle le rire invalide le monde oppressif du présent et permet d’ouvrir une brèche vers le futur.

De ces processus naîtront des images en mouvement, qui peupleront des écrans, peut-être comme les éléments d’une architecture fluide et mobile — des vidéoinstallations — ou bien comme des projections — des espaces mentaux.