What’s the trouble with Avi? Avi Mograbi répond à cette question, qui reprend l’intitulé du cycle de projections et de discussions qui lui est consacré au Jeu de Paume, en évoquant les sujets politiques qui le concernent, ainsi que sa pratique filmique, “intrinsèquement et littéralement subversive qui la rend inclassable” (Rasha Salti, programmatrice du cycle). Aujourd’hui, ce trouble est davantage celui du spectateur que celui du cinéaste, qui dépasse les conventions formelles et de genre au profit de sa liberté d’expression : “The truth is that today I would not call my films documentaries. I would say that they are films… Films like all films, where I tell a story, related, connected and embedded in reality. But, it is very important that we remember that even the documentarist is a storyteller. So he tells reality the way he sees reality or the way he thinks reality should be told. And this is basically what I’m doing.”
Né en 1956 à Tel-Aviv, où il vit et travaille, Avi Mograbi est un réalisateur et vidéaste israélien. Ayant étudié l’art et la philosophie, il acquiert ses premières expériences comme assistant réalisateur pour des films publicitaires et longs-métrages alors que sa propre carrière cinématographique débute en 1989 avec le court-métrage Déportation. Depuis 1999, il enseigne le documentaire et le cinéma expérimental à l’université de Tel-Aviv et à la Bezalel Academy of Art and Design de Jérusalem. Son œuvre est marquée par ses convictions politiques qui révèlent un engagement indéfectible envers la justice sociale, culturelle et politique au Moyen-Orient, ainsi que pour sa contribution innovante et expérimentale au langage cinématographique et plus concrètement à celui du film documentaire.<.span>
The Trouble With Avi au Jeu de Paume
Avi Mograbi, The Details à la Maison des métallos