“Lives in Transit”: the title of the Adrian Paci exhibition put on at Jeu de Paume from 26 February to 12 May 2013 clearly reflects this artist’s concerns. Inspired by everyday life, by his past as an exile and by current geopolitical issues, his works speak of an identity that is in a state of permanent mutation, an existential in-between state, whether the transition from one country to another, one society to another, or from life to death, childhood to adulthood, or reality to fiction.
Born in 1969, trained in figurative painting in Communist Albania, where abstraction and avant-garde art were not tolerated, Paci made his first videos in the 1990s, after leaving his home country for Italy. Since then, his painting and video work have been mutually sustaining. Paci’s painting is influenced by this new tool which he gradually learned to master, often drawing on filmic material (personal archives, such as the VHS of his marriage, or films by Pasolini). His videos are striking for their pictorial quality. The exhibition features several series of oil paintings, watercolours and mosaics, as well as Paci’s main videos, one of which, The Column, was produced specially for this exhibition, where it is being shown for the first time.
« Vies en transit » : le titre de la rétrospective d’Adrian Paci, présentée au Jeu de Paume du 26 février au 12 mai 2013, reflète bien les préoccupations de cet artiste. Ses œuvres, s’inspirant du quotidien, de son passé d’exilé, ou de problématiques géopolitiques actuelles, parlent d’une identité en mutation permanente, d’un entre-deux existentiel, qu’il s’agisse du passage d’un pays à un autre, d’une société à une autre, de la vie à la mort, de l’enfance à l’âge adulte, ou encore de la réalité à la fiction.
Né en 1969, formé à la peinture figurative dans une Albanie communiste qui ne tolérait pas l’abstraction ni les avant-gardes, Adrian Paci réalise ses premières vidéos dans les années 1990, après avoir quitté son pays d’origine pour l’Italie. Depuis, sa pratique de peintre et de vidéaste se nourrissent mutuellement. La peinture d’Adrian Paci est influencée par ce nouvel outil qu’il a dû apprendre à maîtriser peu à peu, et tire souvent sa source de matériel filmographique (archives personnelles, comme le VHS de son mariage, ou films de Pasolini). Ses vidéos nous frappent par leur qualité picturale. L’exposition présente plusieurs séries de peintures à l’huile, des aquarelles, des mosaïques, ainsi que les principales vidéos d’Adrian Paci, dont The Column, produite spécialement pour cette exposition et montrée pour la première fois à Paris.
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Exhibition : « Adrian Paci. Lives in Transit »
The selection of the Jeu de Paume’s bookshop