Juin 2016. Tate Modern, Londres, UK. Le nouvel accrochage des collections modernes intègre de plus en plus d’œuvres « Moyen-Orient/Afrique du Nord », montrant notamment les tensions entre art figuratif et art abstrait dans le contexte de la Guerre froide. Sur ces murs, Hamed Abdalla (Egypyte), Farid Belkahia (Maroc) ou encore Bahman Mohassess (Iran) côtoient Jackson Pollock, Jean Dubuffet ou encore Wifredo Lam. Cette photo montre le fils et les petits-fils de Hamed Abdalla venus en famille, armés d’une caméra pour immortaliser l’entrée de leur grand-père à la Tate. Parmi les 5 millions de visiteurs par an, aucun ne pourra le voir comme eux le voient, mais eux non plus, ne pourront pas le voir comme les 5 millions le voient. L’exposition « Hamed Abdalla : ARABECEDAIRE » en cours à The Mosaic Rooms, Londres.