Lecture – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org Mon, 18 May 2020 10:16:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.6.4 http://lemagazine.jeudepaume.org/wp-content/uploads/2015/12/logo-noir-couleur-disc-140x140.png Lecture – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org 32 32 Valérie Dréville lit La Vita Bruta de Sylvain George http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/09/valerie-dreville-lit-la-vita-bruta-de-sylvain-george/ Tue, 18 Sep 2018 09:46:00 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=32220 La comédienne Valérie Dréville interprète La Vita Bruta de Sylvain George pour le magazine du Jeu de Paume. Une adresse à Pier Paolo Pasolini.

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La comédienne Valérie Dréville interprète La Vita Bruta de Sylvain George pour le magazine du Jeu de Paume. Un texte que l’auteur adresse à Pier Paolo Pasolini, « poète civil » selon les mots de son ami Alberto Moravia. Sans recourir au style indirect libre qui intéresse l’artiste Bouchra Khalili depuis de nombreuses années, Sylvain George engage lui aussi une réflexion sur la figure du poète-témoin, qui impliquerait ici une forme d’égarement. Dans ses « notes » et « poèmes » de l’Égaré, les personnes, les institutions, les voix et les images se déplacent parmi les ombres.



Une lecture de Valérie Dréville au Jeu de Paume, Paris, en écho à l’exposition de Bouchra Khalili, « Blackboard », jusqu’au 23 septembre 2018. Sylvain George, La Vita Bruta. Une adresse à Pier Paolo Pasolini, Noir Production Editions, 63p, 2016 © Sylvain George 2018





Exposition « Bouchra Khalili. Blackboard »
Ouvrages et films de Sylvain George
Ces voix qui nous soulèvent





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Philippe Tancelin http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/06/philippe-tancelin/ Sat, 30 Jun 2018 10:04:05 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=31468 Lorsque depuis les présents insaisis, rompus, occultés, le témoin-artiste jette l'ancre d'histoire dans les fonds d'effort humain, soudain jaillit le tracé d'une mémoire du futur, tel un chant d'alerte à nos consciences “imageantes”.

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Lorsque depuis les présents insaisis, rompus, occultés, le témoin-artiste jette l’ancre d’histoire dans les fonds d’effort humain, soudain jaillit le tracé d’une mémoire du futur, tel un chant d’alerte à nos consciences “imageantes”.

Selon une infinie relance de la présence de l’image à l’image de la présence, Bouchra Khalili, à travers ses œuvres d’appel, nous invite à mesurer et prendre la pleine responsabilité de notre présence ou de notre fuite face aux événements qui frappent aux murs transparents de l’actualité.

Les textes d’hier et de demain qui vont suivre, cheminent de ce pas en résonance avec la démarche de l’artiste.


Philippe Tancelin, 2018




Une lecture de Philippe Tancelin au Jeu de Paume, Paris, en écho à l’exposition de Bouchra Khalili, « Blackboard », du 05 juin au 23 septembre 2018. Extraits mêlés de Poéthique de l’ombre, Cet insoupçonné levant et verticale du silence, Éditions L’Harmattan © Philippe Tancelin, 2018.





Exposition « Bouchra Khalili. Blackboard »
Ouvrages de Philippe Tancelin





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Ces voix qui nous soulèvent http://lemagazine.jeudepaume.org/2016/12/ces-voix-qui-nous-soulevent/ Tue, 20 Dec 2016 08:29:55 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=25740 André Breton, Louise Labé, Maria-Mercè Marçal, Roberto Bolaño, Pierre Guyotat, Anne Penders, Charlotte Delbo, Ricardo Aleixo, Victor Hugo, Emily Dickinson, Henri Michaux, René Char, Abdellatif Laâbi, Bertolt Brecht, Marina Tsvétaïéva, Antoine Boute...

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Soulèvements : en écho à l’exposition proposée par Georges Didi-Huberman au Jeu de Paume, nous avons eu envie de partager quelques voix de poètes. Les lectures enregistrées ici ont été le fruit d’échanges et de questionnements avec les lecteurs et écrivains invités. La liste de lecture s’est construite au fil des mois et des rencontres, plutôt qu’en suivant une bibliographie raisonnée. Ainsi ont été rassemblés Louise Labé, Maria-Mercè Marçal, Roberto Bolaño, Pierre Guyotat, Anne Penders, Ricardo Aleixo, Victor Hugo, Emily Dickinson, René Char, Bertolt Brecht, Marina Tsvétaïéva, Antoine Boute et d’autres, lus par des écrivains, des professeurs, des chanteurs, des réalisateurs, des éditeurs, des salariés du Jeu de Paume… Lire la poésie insuffle un nouvel élan dans la pensée.


Ces lectures sont autant d’expressions de désirs, de liberté, de résistance, parfois de souffrances. Merci à toutes ces voix qui nous soulèvent.


Bonne écoute.


Remerciements chaleureux à Ricardo Aleixo, Harrison Arévalo, Ismaïl Bahri, Charlotte Bayer-Broc, Aldo Benedetti, Omar Berrada, Barbara Bouley-Franchitti, Gilles Bouley-Franchitti, Antoine Boute, Agathe Chéreau, Georges Didi-Huberman, Naïs El Fassi, Sophie Fontanel, Sylvain George, Damien Guggenheim, Pierre Guyotat, Eduardo Jorge, Abdellatif Laâbi, Manuela Morgaine, Estefanía Peñafiel Loaiza, Anne Penders, Muriel Pic, Marta Ponsa, François Possémé, Anne Racine, Nuno Ramos, Jacques Rancière, Anna Serra, Katerina Thomadaki, Marina Vinyes Albes.

Retrouvez tous les ouvrages de Ces voix qui nous soulèvent à la librairie du Jeu de Paume

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Suite pour exposition(s) et publication(s) avec Raffaella della Olga, Kenneth Goldsmith, Vanessa Place et Franck Leibovici http://lemagazine.jeudepaume.org/2013/06/olga-kenneth-goldsmith-franck-leibovici/ Fri, 21 Jun 2013 14:49:28 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=14614 Avec : Raffaella della Olga, Kenneth Goldsmith, franck leibovici et Vanessa Place

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Après une rétrospective parlée de Yona Friedman, le magazine présente Welcome Charliemoon de Raffaella della Olga et Je ne me tourne vers la théorie qu’après avoir réalisé que quelqu’un a consacré toute sa vie à une question qui m’avait à peine traversé l’esprit jusqu’alors, 2012 de Kenneth Goldsmith. Ces deux lectures-performances furent produites dans le cadre d’« Une exposition parlée », proposée par Mathieu Copeland. Le texte lu permet son interprétation, et en devient ainsi autant sa partition que sa mémoire. « Une exposition à être lue » génère des figures à être dites, l’abstraction du langage permettant à une forme d’exister et, naturellement, une fois dite, de se dissoudre. Enfin, la lecture de filibuster par la poète Vanessa Place a été réalisée dans le cadre d’une carte blanche à l’artiste et poète Franck Leibovici pour « Une exposition sans textes » à la Maison d’art Bernard Anthonioz. filibuster est une publication issue d’une réflexion engagée par Franck Leibovici avec Valérie Pihet et Mathieu Copeland autour des formes de la parole politique.


Welcome Charliemoon
Raffaella della Olga, 2013






Le texte Welcome Charliemoon de Raffaella della Olga figure dans une publication distribuée dans « une exposition à être lue ». Ici l’oeuvre se compose de textes écrits par les artistes pour être lus à haute(s) voix. L’exposition devient une forme vivante, intellectuelle et corporelle. L’utilisation orale du mot questionne la gestuelle de la parole et son inscription dans l’espace d’exposition. L’interprétation des oeuvres écrites révèle l’architecture sensible de l’espace ainsi qu’une réalité abstraite et éphémère portée par la voix. Le travail de Raffaella della Olga s’inscrit dans cette recherche, en mettant en jeu la relation entre les mots, les images et l’espace. Sa poésie concrète et la figuration des mots sur la page participent à la création d’images mentales, constitutives d’une exposition immatérielle.




Je ne me tourne vers la théorie qu’après avoir réalisé que quelqu’un a consacré toute sa vie à une question qui m’avait à peine traversé l’esprit jusqu’alors
Kenneth Goldsmith, 9 juin 2013, Jeu de Paume



Pour « Une exposition parlée », Mathieu Copeland a invité l’écrivain et poète nord-américain Kenneth Goldsmith à publier une nouvelle œuvre « Je ne me tourne vers la théorie qu’après avoir réalisé que quelqu’un a consacré toute sa vie à une question qui m’avait à peine traversé l’esprit jusqu’alors, 2012 ». L’auteur y affirme sa conception radicale d’une écriture non créative et prône la nécessité d’une écriture conceptuelle contre l’expression.




filibuster (une lecture)
franck leibovici, 2013.
Lecture par Vanessa Place.







« un filibuster est une technique d’obstruction parlementaire qu’utilisent les sénateurs américains pour empêcher le vote d’une loi. le filibuster consiste simplement à garder la parole sur une durée excessive pour retarder le moment fatidique du vote, tout en espérant que les discours menés pendant ces jours et ces nuits accroîtront le nombre d’opposants à la loi. durant certains filibusters, ont pu être lus des oeuvres de shakespeare ou de victor hugo, l’annuaire téléphonique, des recettes de cuisine. le record à ce jour est de 24 heures 18 minutes ininterrompues (conquis par strom thurmond lorsqu’il tenta vainement de s’opposer au civil right act en 1957).

celui du sénateur huey long, le 12 juin 1935, dura plus de 15 heures.

contrairement à la représentation qu’en fait capra dans mr smith goes to washington, il ne s’agit pas réellement d’un long et continu monologue, empli de pathos, mais d’un dispositif collectif où de nombreux sénateurs interviennent, au moyen d’un ensemble de règles complexes qui autorisent la prise de parole sous certaines conditions. tout le jeu consiste alors à faire tomber sournoisement l’adversaire dans un piège pour lui faire “perdre le floor”. filibuster (une lecture) est une tentative de montrer un type de parole politique qui, loin des clichés et des grandes envolées rhétoriques, assume néanmoins sa dimension de performance. une véritable duration piece.

en 1937, le dessinateur al taliaferro nomma l’un des neveux de donald duck (riri, fifi et loulou en français) “huey” en référence à huey long (les deux autres s’appelant “dewey” en référence au gouverneur républicain de new york thomas edmund dewey, et “louie” en référence à un animateur de disney, louis schmitt). »

(franck leibovici)




Liens

Raffaella della Olga
UbuWeb
Franck Leibovici (des formes de vie)
Vanessa Place
« Une exposition parlée »
« Une exposition sans textes »
« Une exposition – un événement »
« Une exposition – des projections »

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Une rétrospective parlée de Yona Friedman http://lemagazine.jeudepaume.org/2013/03/yona-friedman/ Sun, 17 Mar 2013 07:00:59 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=12609 Mars 2013. L’architecte théoricien Yona Friedman était le dernier invité à enregistrer sa voix pour « une exposition parlée » proposée au Jeu de Paume par le commissaire d'exposition Mathieu Copeland. En une demie-heure, Yona Friedman propose un condensé de la réflexion qui a guidé son travail au fil des années. Il définit le statut d’artiste comme incitateur et provocateur, le public devenant lui-même artiste.

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La première exposition conçue par Mathieu Copeland dans le cadre de la programmation Satellite du Jeu de Paume envisage l’exposition du mot et la diffusion d’une œuvre dans sa globalité par la parole. Il propose une révision du modèle traditionnel de l’exposition et de renouveler son rapport au mot, à la lecture et à l’écoute. Ainsi, son projet aboutit dans un premier temps à l’exposition du catalogue. Le texte – lu – permet son interprétation, et en devient ainsi autant sa partition que sa mémoire. « Une exposition à être lue » génère des figures à être dites, l’abstraction du langage permettant à une forme d’être et, naturellement, une fois dite, de se dissoudre.

Parallèlement à cette exposition par le livre est présentée une série de « rétrospectives parlées ». Chaque rétrospective n’existe qu’au travers des mots dits par les artistes — par la mémoire de ceux qui ont créé —, générant ainsi l’image mentale d’une exposition du temps (temps d’une œuvre dont la disparition affirme son existence, temps d’une vie passée) dans l’esprit de ceux qui écoutent. Lors des enregistrements, Mathieu Copeland a laissé chaque artiste libre de choisir la forme de parole qui lui convenait le mieux pour générer une rétrospective. Après Gustav Metzger et David Medalla, l’architecte théoricien Yona Friedman est le dernier invité en date à avoir enregistré sa voix pour « une exposition parlée »  présentée au Jeu de Paume et dont le magazine retransmet ici un extrait. En une demie-heure, Yona Friedman propose un condensé de la réflexion qui a guidé son travail au fil des années. Il répond à la proposition de Mathieu Copeland en définissant le statut d’artiste comme incitateur et provocateur, le public devenant lui-même artiste. Selon lui, l’objet d’art n’est art qu’en tant qu’il porte un message. D’autre part , il considère qu’il y a autant de messages qu’il y a de publics et d’individus :

L’objet d’art dépend d’un récepteur, mais le récepteur moyen n’existe pas. Chaque récepteur est individuel.

Cette conception de l’art, qui place la réception et l’appropriation du message par chacun au centre du dispositif, a en effet guidé la carrière de Yona Friedman. C’est pourquoi sa « rétrospective parlée »  s’étend bien au delà du monde de l’art  pour aborder des problématiques sociales et le vivre-ensemble aujourd’hui. Yona Friedman ne propose pas de nouvelles constructions, mais des alternatives à la manière dont nous utilisons l’existant, à travers les concepts de mobilité, de modularité, et par une re-conceptualisation de la Ville.



Biographie

Yona Friedman est né en 1923 à Budapest (Hongrie). Il vit à Paris. Il exerce aujourd’hui une influence mondiale dans l’architecture. Artiste-architecte, il est reconnu pour ses « utopies réalisables ». Il a beaucoup écrit, enseigné à travers des conférences sans jamais devenir un pur théoricien. Il a également produit de nombreuses études, maquettes et prototypes. Il fuit la Hongrie pour Israël, où il achève ses études et devient architecte, puis il s’installe à Paris en 1957. Il y fonde le Groupe d’étude d’architecture mobile, qui étudie des formes d’architectures adaptées aux transformations de la vie moderne dans une optique concrète. Il en arrive à son nterrogation fondamentale : comment libérer l’habitat du sol ? Ainsi il entreprend de dessiner la « ville spatiale ». L’expérience fondatrice et radicale de la Seconde Guerre mondiale – il sera détenu par la Gestapo – lui fait remettre en question l’influence du Bauhaus, et le pousse à une certaine forme de réalisme. Selon Yona Friedman, il est primordial en architecture que l’usager soit maître du projet. Dans les ouvrages qu’il conçoit, l’architecture est réduite à l’essentiel du bâti, fondations et structures. Il préconise l’autoconstruction, où l’architecte se bornerait à fournir le mode d’emploi, que tout un chacun pourrait exécuter.


Liens

« Une exposition parlée » / Satellite 6. Une proposition de Mathieu Copeland
« Utopie réalisable » et « L’architecture de survie ; une philosophie de la pauvreté » de Yona Friedman

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« La bonne réputation » de Valérie Mréjen. http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/11/valerie-mrejen-manuel-alvarez-bravo/ Thu, 08 Nov 2012 08:00:46 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=9843 Valérie Mréjen se glisse dans la peau d’Alicia, le modèle de « la bonne réputation endormie », cette image qu’avait commandée André Breton à Manuel Álvarez Bravo pour l’Exposition internationale du surréalisme à Mexico en 1940. Depuis, cette photographie de Don Manuel est devenue l’une de ses plus célèbres et s’est quelque peu affranchie du rêve mexicain du chef de file du surréalisme. Valérie Mréjen propose une lecture contemporaine en s’introduisant, par une fiction documentée, dans la quiétude mystérieuse de la photographie.

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À partir d’une œuvre de Manuel Álvarez Bravo

Valérie Mréjen se glisse dans la peau d’Alicia, le modèle de « la bonne réputation endormie », cette image qu’avait commandée André Breton à Manuel Álvarez Bravo pour l’Exposition internationale du surréalisme à Mexico en 1940. Depuis, cette photographie de Don Manuel est devenue l’une de ses plus célèbres et s’est quelque peu affranchie du rêve mexicain du chef de file du surréalisme. Valérie Mréjen propose une lecture contemporaine en s’introduisant, par une fiction documentée, dans la quiétude mystérieuse de la photographie. Elle montre ainsi à quel point les images d’Álvarez Bravo sont des lieux directement ouverts sur l’imaginaire. Enfin, son texte rend au modèle féminin son rôle prépondérant d’acteur-provocateur et metteur en scène d’un « tableau » que le photographe aux aguets aurait capturé après l’avoir suivi… Ce faisant, Valérie Mréjen libère l’image photographique d’un faux effet de réel, comme elle le fait souvent dans ses vidéos par le choix d’acteurs, de proches ou encore en optant pour une caméra fixe.



Alvarez Bravo

Manuel Álvarez Bravo, La buena fama durmiendo (La Bonne Renommée endormie), 1938
Collection Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, S.C. © Colette Urbajtel / Archivo Manuel Álvarez Bravo, S.C.





Valérie Mréjen est née en 1969 à Paris. Diplômée de l’École d’arts de Cergy-Pontoise en 1994, elle a participé à de nombreuses expositions en France comme à l’étranger. Elle a été, en 2001, invitée d’honneur de l’Oulipo, puis pensionnaire de la Villa Médicis en 2002-2003. En 2008, le Jeu de Paume lui consacre une exposition monographique intitulée « la place de la concorde ». Elle a également été pensionnaire de la Villa Kujoyama, à Kyoto, en 2010. Son œuvre se situe à l’intersection de plusieurs territoires artistiques, entre littérature, cinéma et vidéo. À travers ces différents médias, l’artiste explore le langage et ses multiples possibilités, en s’inspirant souvent d’histoires courtes et familières puisées dans son quotidien. Elle dessine ainsi sans complaisance et sans illusion une mécanique des relations humaines traversées par les malentendus et les lieux communs. En 2010, elle co-réalise En ville avec Bertrand Schefer, premier long métrage de fiction, qui est sélectionné la même année à la quinzaine des réalisateurs à Cannes.En 2012, elle est à l’honneur du Centre Pompidou lors d’une soirée du Festival Hors Pistes puis lors du Nouveau Festival avec une carte blanche autour de l’écrivain l’écrivain W. G. Sebald et pour l’exposition « Portraits de famille ». Son dernier roman, Forêt noire, est paru chez P.O.L en mars 2012. Elle travaille actuellement avec Bertrand Schefer à la réalisation d’un second long métrage.




La bonne réputation, un texte de Valérie Mréjen. Co-édition Frac Aquitaine + éditions Confluences, dans le cadre de la collection « Fiction à l’œuvre ».
« Valérie Mréjen : la place de la concorde » au Jeu de Paume, 2008
La sélection de la librairie
Site officiel de l’artiste
La bien nommée « Bonne renommée endormie » in Libération Next




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Ahmed Bouanani : « Les Persiennes », une lecture de Touda Bouanani & Omar Berrada http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/09/ahmed-bouanani-les-persiennes-une-lecture-de-touda-bouanani-omar-berrada/ Mon, 17 Sep 2012 07:42:30 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=9111 Touda Bouanani et Omar Berrada proposent une lecture d’un texte aujourd’hui devenu rare : Les persiennes d’Ahmed Bouanani, écrit en 1966.

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Les persiennes d’Ahmed Bouanani (1966), extrait de l’ouvrage éponyme aux éditions Stouky, 1980. Un texte lu par Touda Bouanani et Omar Berrada.

« Les persiennes » de Ahmed Bouanani. Dessin : Tayeb Saddiki


Les lecteurs

Touda Bouanani est née le 11 juin 1966 à Rabat. Fille de Ahmed Bouanani (cinéaste et écrivain) et de Naïma Saoudi (décoratrice, costumière, maquilleuse). Elle vit à Bordeaux entre 1988 et 2011, où elle fait ses études aux Beaux-Arts, avant de devenir vidéaste. Depuis 2011, elle vit à Rabat où elle travaille pour la reconnaissance des œuvres cinématographiques de son père, et archive, classe, met à jour les nombreux écrits inédits (romans, nouvelles, poèmes, scénarii et une histoire du cinéma au Maroc) sauvés suite à un incendie de la maison familiale.

Touda Bouanani. Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume 2012



Omar Berrada, écrivain, traducteur, dirige la bibliothèque de Dar al-Ma’mûn à Marrakech. Il a été producteur à France Culture (2004-2007), programmateur aux Revues parlées du Centre Pompidou (2006-2009), commissaire du Salon international du livre de Tanger (2008) et du programme littéraire de la Biennale de Marrakech (2012). Il a récemment co-traduit Le retrait de la tradition suite au désastre démesuré de Jalal Toufic (Les prairies ordinaires, 2011) et, avec Yto Barrada, dirigé Album, Cinémathèque de Tanger, un livre multilingue sur Tanger et le cinéma (Virreina/LDC, 2012). Il dirige la collection Dar al-Ma’mûn chez DK éditions (Casablanca) où est réédité cet automne L’hôpital d’Ahmed Bouanani.

Omar Berrada. Photo Adrien Chevrot © Jeu de Paume 2012


Liens

Carte Blanche à la Cinémathèque de Tanger »
Ouvrages et films d’Ahmed Bouanani

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