Portrait filmé – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org Mon, 11 May 2020 14:55:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.6.4 http://lemagazine.jeudepaume.org/wp-content/uploads/2015/12/logo-noir-couleur-disc-140x140.png Portrait filmé – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org 32 32 Robert Adams “L’Endroit où nous vivons” [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2020/04/robert-adams-lendroit-ou-nous-vivons/ Sun, 26 Apr 2020 11:57:33 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=17223 Joshua Chuang, commissaire de l’exposition de Robert Adams « L’endroit où nous vivons », présente le parcours de ce photographe américain, depuis le milieu des années 1960 jusqu’au début du XXIe siècle. Cette rétrospective rassemble plus de deux cent cinquante tirages choisis en collaboration avec l’artiste, offrant ainsi un panorama de l’Ouest américain et de ses transformations.

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[EN]

Joshua Chuang, commissaire de l’exposition de Robert Adams au Jeu de Paume « L’endroit où nous vivons », présente le parcours de ce photographe américain, depuis le milieu des années 1960 jusqu’au début du XXIe siècle. Cette rétrospective rassemble plus de deux cent cinquante tirages choisis en collaboration avec l’artiste, offrant ainsi un panorama de l’Ouest américain et de ses transformations.

C’est après son voyage en Europe en 1968, véritable tournant dans sa carrière, qu’il opte pour des sujets plus contemporains et personnels. Robert Adams photographie alors « en citoyen ». Il devient le chroniqueur infatigable des dommages provoqués par l’intervention humaine (urbanisation rapide, exploitation des ressources naturelles et enfin globalisation) sur les paysages autrefois immaculés. Pour autant, le photographe persiste à chercher la poésie des lieux qu’il traverse, jusque dans leur trivialité. Comme l’observe Joshua Chuang, la lumière tient le rôle principal. « Origine de toute forme », elle est d’une rare acuité dans son œuvre.

La Beauté qui m’occupe est celle de la Forme. La Beauté
est, à mon avis, synonyme de la cohérence et de la structure sous-jacentes à la vie […]

Robert Adams, Essai sur le Beau en photographie, Éd Fanlac, p.43

Tout au long de sa carrière, Robert Adams n’a de cesse de s’interroger sur l’équilibre à trouver au sein même de ses images, pour résoudre les tensions entre sa recherche de la Beauté et les désastres infligés aux paysages du Colorado et de l’Oregon. Car son souci principal en tant qu’artiste est avant tout de partager son regard, en révélant ce qui constitue une expérience commune de « l’endroit où nous vivons ». Le soin particulier qu’il a toujours apporté au livre, témoigne de ce souci de communication et de son engagement.

Exposition « Robert Adams. L’endroit où nous vivons »
jusqu’au 18 mai 2014 au Jeu de Paume.

Commissaires : Joshua Chuang, conservateur associé pour la photographie et les médias numériques, Yale University Art Gallery et Jock Reynolds, directeur Henry J. Heinz II, Yale University Art Gallery.

Liens

Exposition « Robert Adams.L’endroit où nous vivons »
La sélection de la librairie
La bibliothèque idéale de Robert Adams
“Robert Adams. The Place we Live” / Yale University Art Gallery
AMERICAN SUBURB X :“Tod Papageorge on Robert Adams – The Missing Criticism – What We Bought”
“Finding the Shape in the Wood”, interview by Peter Brown

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John Sanborn présente « NONSELF » http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/08/john-sanborn-nonself-jeu-de-paume/ Tue, 13 Aug 2019 12:48:42 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33756 John Sanborn est un membre clé de la deuxième vague de vidéastes nord-américains, aux côtés de Bill Viola, Gary Hill, Dara Birnbaum et Tony Oursler. Pour l'espace virtuel du Jeu de Paume, il a développé un nouveau projet constitué d'environ 1h30 d'images vidéo coupées et assemblées selon des mots clés, afin d'esquisser un autoportrait en négatif.

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Jouer à NONSELF / Play NONSELF!

John Sanborn est un membre clé de la deuxième vague de vidéastes nord-américains, aux côtés de Bill Viola, Gary Hill, Dara Birnbaum et Tony Oursler. Pour l’espace virtuel du Jeu de Paume, il a développé un nouveau projet constitué d’environ 1h30 d’images vidéo coupées et assemblées selon des mots clés, afin d’esquisser un autoportrait en négatif. Il invite l’internaute à investir NONSELF et à jouer mentalement avec les phénomènes d’inversion. Ce faisant, John Sanborn interroge et bouscule notre rapport à notre environnement, aux images et à une compréhension immédiate de la « vérité ». Il propose de partir dans une exploration en dehors de « moi » :

L’orbite du « moi » restreint la croissance, il est donc essentiel de défier la gravité de l’ego.

Au cours du processus de déroulement des images, Le NONSELF de John Sanborn révèle toute l’ambiguité de l’entreprise de définition du moi (positivement ou négativement), plus proche de l’invention politique que de la connaissance d’un hypothétique moi réel.


John Sanborn is a key member of the second wave of North American video artists that included Bill Viola, Gary Hill, Dara Birnbaum, and Tony Oursler. His body of work spans the early days of experimental video art in the 1970s through the heyday of MTV music/videos and interactive art to the digital media art of today. NONSELF is comprised of a series of 110 short videos each of which uses “not me” attributes, attitudes and perspectives to create an inverted self-portrait. They are not lectures or prose, but elusive moments and fleeting feelings captured in video and woven together by audience interaction.

While I find inspiration in examining myself (“me”), a more motivating and productive strategy is to search outside “me” […] The orbit of “self” constricts growth, so defying the gravity of ego is essential.





Jeu de Paume / espace virtuel
John Sanborn / Site officiel

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Bienvenue à Erewhon http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/06/samuel-butler-erewhon/ Thu, 13 Jun 2019 10:43:33 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33614 Pierre Cassou-Noguès, Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon présentent leur projet « Bienvenue à Erewhon», une mise à jour au XXIe siècle du roman visionnaire de Samuel Butler, Erewhon, publié en 1872. Au fil des épisodes vidéos, ils documentent une ville située derrière les écrans et diffractée à travers les réseaux, partout et nulle part…

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Pierre Cassou-Noguès, Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon présentent leur projet « Bienvenue à Erewhon», une mise à jour au XXIe siècle du roman visionnaire de Samuel Butler, Erewhon (anagramme de Nowhere), publié en 1872. Au fil des épisodes vidéos, ils documentent une ville située derrière les écrans et diffractée à travers les réseaux, partout et nulle part… Aventuriers à leur tour aux côtés de Samuel Butler, ils redécouvrent ce monde étrange qu’avait décrit l’explorateur britannique cent-cinquante ans plus tôt. Mais Erewhon a beaucoup changé : « L’automatisation a été poussée jusqu’à ses limites extrêmes. Le travail tel qu’on le connaît a disparu. Des usines produisent tout ce qui est nécessaire à la vie. La production, le stockage et la manutention sont externalisés dans des hangars à l’extérieur de la ville, sans humains. Des fermes cultivent et transforment les végétaux et les animaux. Des véhicules les livrent. Des logiciels optimisent le système. » Sans chercher à annoncer le futur, « Bienvenue à Erewhon » reflète les fantasmes actuels d’autonomisation des machines et l’imaginaire technologique contemporain.






Méryll Ampe, sculptrice de formation et artiste sonore, conçoit ses concerts comme une notion de « plan-séquence », révélant la composition immersive d’un espace. Son travail évolue à travers différents médiums auprès d’artistes, musiciens, chorégraphes, et vidéastes. Elle a réalisé la création musicale du projet « Bienvenue à Erewhon », dont elle proposait une interprétation live dans l’auditorium du Jeu de Paume.




Découvrez le projet « Bienvenue à Erewhon »
Plus d’infos sur : Espace virtuel du Jeu de Paume




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Joséphine Jibokji présente : « De la cage au cadre » http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/05/josephine-jibokji-presente-de-la-cage-au-cadre/ Wed, 15 May 2019 14:39:33 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33521 En dix films, Joséphine Jibokji propose un point de vue sur la création en huis clos dans le cinéma français des années 1960.

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En dix films, Joséphine Jibokji propose un point de vue sur la création en huis clos dans le cinéma français des années 1960. Une programmation qui explore le désir de liberté et de création des personnages dans toute leur ambiguité. Les cadres, les décors, les psychologies rappellent constamment l’enfermement, les contraintes voire l’oppression, mais sont toujours l’objet de déplacements et de retournements pour trouver un autre ou un ailleurs. Au programme, Agnès Varda, Alain Resnais, Walerian Borowczyk, Henri-Georges Clouzot, Jacques Doniol-Valcroze, Charles Belmont, Pierre Étaix, Robert Enrico, Jean-Luc Godard et William Klein.




Joséphine Jibokji est maître de conférences en études cinématographiques à l’université de Lille. Ses recherches portent sur les interactions entre l’histoire de l’art et le cinéma de fiction. Elle est l’auteur de textes sur Alain Resnais, Jacques Tati, Jacques Demy et Yves Klein et a codirigé l’ouvrage Muséoscopies. Fictions du musée au cinéma (Presses universitaires de Paris Ouest, 2018). Après avoir soutenu une thèse d’histoire de l’art sur les objets fabriqués pour le cinéma français des années 1960, elle publie Objets de cinéma, essai sur les décors des films français des années 1960 (parution en mai 2019, INHA / CTHS).





Pour en savoir plus
Télécharger le programme
Les Objets de cinéma de Joséphine Jibokji

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« Ana Mendieta. Le temps et l’histoire me recouvrent » [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/01/ana-mendieta-le-temps-et-lhistoire-me-recouvrent%e2%80%af/ Thu, 10 Jan 2019 13:42:08 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33023 Première exposition muséale de grande envergure consacrée à l’œuvre filmique d’Ana Mendieta (La Havane, 1948-New York, 1985), artiste cubano-américaine reconnue internationalement, « Ana Mendieta. Le temps et l'histoire me recouvrent » rassemble vingt films et près d'une trentaine de photographies associées.

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Première exposition muséale de grande envergure consacrée à l’œuvre filmique d’Ana Mendieta (La Havane, 1948-New York, 1985), artiste cubano-américaine reconnue internationalement, « Ana Mendieta. Le temps et l’histoire me recouvrent » rassemble vingt films et près d’une trentaine de photographies associées.
Ana Mendieta est considérée comme l’une des artistes les plus prolifiques et novatrices de la période de l’après-guerre. Les expositions qui lui ont été récemment consacrées en Europe (Berlin, Londres, Prague, Salzbourg, Turin et Umeå) ont mis en lumière la puissance de sa vision artistique tout autant que l’influence qu’elle a exercée sur les générations d’artistes lui ayant succédé, une œuvre dont le retentissement sur le public de tous âges et de toutes origines ne se dément pas.


The exhibition “Covered in Time and History: The Films of Ana Mendieta” is the first museum exhibition devoted to the filmworks of this highly acclaimed Cuban-American artist (Havana, 1948 – New York, 1985). Bringing together 20 moving image works and 27 related photographs, the exhibition is the largest gathering of the artist’s filmic work ever presented as a full-scale exhibition in France.
Ana Mendieta is widely regarded as one of the most prolific and innovative artists of the post-war era. The recent exhibitions devoted to her work in Europe (Berlin, London, Prague, Salzburg, Turin and Umeå) revealed the power of her artistic vision and the influence of her work on the generations of artists that came after her. Mendieta’s work continues to have a strong impact on people of all ages and backgrounds.



“Ana Mendieta. Le temps et l’histoire me recouvrent”/Jeu de Paume
Ana Mendieta/La sélection de la librairie

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Koen Wessing. L’Image indélébile [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/11/koen-wessing-limage-indelebile/ Thu, 29 Nov 2018 15:05:17 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=32827 Koen Wessing a témoigné dans son travail de l’histoire de l’après-guerre : la décolonisation, la violence et la barbarie en Amérique latine, la désintégration du bloc soviétique, la guerre en Yougoslavie, l’apartheid en Afrique du Sud ou encore la résurgence de la Chine.

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Koen Wessing a témoigné dans son travail de l’histoire de l’après-guerre : la décolonisation, la violence et la barbarie en Amérique latine, la désintégration du bloc soviétique, la guerre en Yougoslavie, l’apartheid en Afrique du Sud ou encore la résurgence de la Chine. Dans l’exposition « Koen Wessing. L’Image indélébile », le Jeu de Paume – Château de Tours présente un ensemble de 80 tirages, ainsi que des projections et un entretien filmé avec le cinéaste et directeur de la photographie néerlandais Kees Hin.

Koen Wessing naît à Amsterdam, en 1942, sous l’occupation allemande. Son père, Han Wessing, est architecte d’intérieur ; sa mère, Eva Eisenloeffel, sculptrice. Il meurt en 2011, à la veille d’un voyage au Chili. Très malade, il souhaitait se rendre au vernissage d’« Imágenes Indelebles / Indelible Images », exposition présentant pour la première fois à Santiago du Chili ses célèbres photographies du coup d’État militaire de 1973 et du renversement du gouvernement de Salvador Allende.


The exhibition « Koen Wessing, The Indelible Image » presents a collection of photographs selected, more often than not, with the approval of Wessing himself. Wessing’s work reflects post-Second World War history: decolonisation, violence and brutality in Latin America, the collapse of the Soviet bloc, the war in Yugoslavia, apartheid in South Africa and the resurgence of China.
The Jeu de Paume – Château de Tours presents a selection of 80 prints, as well as screenings and a filmed interview with Dutch filmmaker and director of photography Kees Hin.

Koen Wessing was born in Amsterdam in 1942 during the German occupation. His father, Han Wessing, was an interior designer; his mother, Eva Eisenloeffel, a sculptor. He died in 2011, just before a trip to Chile. He was very ill but had wanted to go to the vernissage of « Imágenes Indelebles / Indelible Images », the first exhibition in Santiago of his famous photographs of the 1973 military coup and the overthrow of the Salvador Allende government.



“Koen Wessin. L’Image indélébile”
La sélection de la librairie

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« Dorothea Lange. Politiques du visible » [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/11/dorothea-lange-the-politics-of-seeing/ Thu, 15 Nov 2018 14:28:49 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33022 Présentant des œuvres majeures de la photographe américaine de renommée mondiale Dorothea Lange (1895, Hoboken, New Jersey ; 1966, San Francisco, Californie), dont certaines n’ont jamais été exposées en France, l’exposition « Dorothea Lange. Politiques du visible » est articulée en cinq ensembles distincts. Ceux-ci mettent l’accent sur la force émotionnelle qui émane de ces photographies ainsi que sur le contexte de la pratique documentaire de la photographe.

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Présentant des œuvres majeures de la photographe américaine de renommée mondiale Dorothea Lange (1895, Hoboken, New Jersey ; 1966, San Francisco, Californie), dont certaines n’ont jamais été exposées en France, l’exposition « Dorothea Lange. Politiques du visible » est articulée en cinq ensembles distincts. Ceux-ci mettent l’accent sur la force émotionnelle qui émane de ces photographies ainsi que sur le contexte de la pratique documentaire de la photographe. Plus d’une centaine de tirages vintage, réalisés de 1933 à 1957, sont mis en valeur par des documents et des projections qui élargissent la portée d’une œuvre déjà souvent familière au public grâce à des images emblématiques de l’histoire de la photographie comme White Angel Breadline (1933) et Migrant Mother (1936). Les tirages exposés appartiennent pour l’essentiel à l’Oakland Museum of California, où sont conservées les archives considérables de Lange, léguées par son mari Paul Schuster Taylor et sa famille.


« The Politics of Seeing » features major works by the world famous American photographer Dorothea Lange (1895, Hoboken, New Jersey–1966, San Francisco, California), some of which have never before been exhibited in France. The exhibition focuses on the extraordinary emotional power of Dorothea Lange’s work and on the context of her documentary practice. It features five specific series: the Depression period (1933-1934), a selection of works from the Farm Security Administration (1935-1939), the Japanese American internment (1942), the Richmond shipyards (1942-1944) and a series on a Public defender (1955-1957). Over one hundred splendid vintage prints taken between 1933 and 1957 are enhanced by the presence of documents and screenings broadening the scope of an œuvre often familiar to the public through images such as White Angel Breadline (1933) and Migrant Mother(1936), which are icons of photographic history. The majority of prints in this exhibition belong to the Oakland Museum of California, where Lange’s considerable archive, donated to the museum after her death by her husband Paul Shuster Taylor, is conserved.



L’exposition « Dorothea Lange. Politiques du visible »
La sélection de la librairie

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Bouchra Khalili– a video portrait [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/07/bouchra-khalili-a-video-portrait-fr-en/ Tue, 17 Jul 2018 12:27:39 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=31836 The Jeu de Paume is presenting an extensive survey of work by French-Moroccan artist Bouchra Khalili (b. Casablanca, 1975). The artist’s films, video installations, photographs and silkscreen prints suggest civic platforms, from which members of minorities perform their strategies of resistance to arbitrary power.

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The Jeu de Paume is presenting an extensive survey of work by French-Moroccan artist Bouchra Khalili (b. Casablanca, 1975). The artist’s films, video installations, photographs and silkscreen prints suggest civic platforms, from which members of minorities perform their strategies of resistance to arbitrary power.

Through her artworks, Bouchra Khalili articulates subjectivity and collective history, questionning the complex relationships between the singular and civic belonging, calling for a new collective voice to come into being. Her solo exhibition at the Jeu de Paume brings together, and for the first time in France, a large selection of her work from the past ten years.


Le Jeu de Paume consacre une importante exposition à l’artiste franco-marocaine Bouchra Khalili (Casablanca, 1975). Le travail de l’artiste en film et installation vidéo, photographie et sérigraphie, s’organise autour de plateformes mises en œuvre par l’artiste depuis lesquelles des membres de minorités performent leurs stratégies de résistances face à l’arbitraire du pouvoir.

À travers ses propositions artistiques, Bouchra Khalili articule récits singuliers et histoire collective interrogeant les relations complexes entre subjectivité et prises de position civique pour penser une communauté à venir. « Blackboard », son exposition personnelle au Jeu de Paume réunit, pour la première fois en France, une sélection d’œuvres de ces dix dernières années.





“Bouchra Khalili. Blackboard”

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Daphné Le Sergent presents “Geopolitics of Oblivion”[FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/07/daphne-le-sergent-presents-geopolitics-of-oblivionfr-en/ Thu, 12 Jul 2018 10:49:39 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=32198 With Agnès Violeau, curator.

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Invited as part of the Satellite 11 programme, entitled “NEWSPEAK_”, Daphné Le Sergent presents the second movement of the cycle, “Geopolitics of Oblivion”, which, in today’s world of data deluge, raises questions about the “C vocabulary”, the technical language in George Orwell’s Nineteen Eighty-Four.
“Geopolitics of Oblivion” is a vehicle through which the artist explores the industrialization and outsourcing of memory in the post-digital era, imagining two fictitious retrofuturist communities, the SUM and the MAY, where an alphabet has been created to free human memory from the complexity of an image-writing code based on glyphs, pictograms or ideograms.


Invitée dans le cadre de la programmation Satellite 11, intitulée « NOVLANGUE_ », Daphné Le Sergent présente le second mouvement du cycle, « Géopolitique de l’oubli », qui interroge la classe C du vocabulaire imaginé par George Orwell dans 1984, le langage technique, à l’heure du data déluge.
À travers « Géopolitique de l’oubli », l’artiste s’intéresse à l’industrialisation et à l’externalisation de la mémoire à l’ère du post-digital, imaginant deux communautés rétrofuturistes fictives, les SUM et les MAY, où l’alphabet a été mis en place pour libérer la mémoire humaine de la complexité du code de l’écriture-image, fondée sur les glyphes, pictogrammes ou idéogrammes.





“Daphné Le Sergent. Géopolitique de l’oubli”
“Novlangue_” / Librairie

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Gordon Matta-Clark a video portrait by Jessamyn Fiore and Sergio Bessa [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/07/gordon-matta-clark-a-video-portrait-by-jessamyn-fiore-and-sergio-bessa-fr-en/ Wed, 11 Jul 2018 09:03:54 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=31691 Featuring one hundred artworks by Gordon Matta-Clark, the exhibition « Anarchitect » explores the importance of Matta-Clark’s practice towards a rethinking of architecture after modernism. Embracing a diversity of media that include photography, film and printmaking, the exhibition features a number of works related to contemporary urban culture that further contextualize Gordon Matta-Clark’s compelling critique of architecture.[.....]

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Featuring one hundred artworks by Gordon Matta-Clark, the exhibition « Anarchitect » explores the importance of Matta-Clark’s practice towards a rethinking of architecture after modernism. Embracing a diversity of media that include photography, film and printmaking, the exhibition features a number of works related to contemporary urban culture that further contextualize Gordon Matta-Clark’s compelling critique of architecture. Curators Sergio Bessa and Jessamyn Fiore offer a renewed reading of Gordon Matta-Clark’s work and the influence it has had on contemporary art and architecture.


Réunissant près d’une centaine d’œuvres de Gordon Matta-Clark (1943-1978), l’exposition « Anarchitecte » explore l’importance du travail de l’artiste au regard d’une réévaluation de l’architecture après le modernisme. Couvrant un large éventail de médiums – photographie, film et gravure –, l’exposition présente des œuvres qui, du fait de leur lien avec la culture urbaine contemporaine, éclairent le contexte dans lequel s’inscrit la passionnante critique de l’architecture proposée par Gordon Matta-Clark. Les commissaires Sergio Bessa et Jessamyn Fiore proposent ici une lecture renouvelée du travail de Gordon Matta-Clark et de son influence sur l’art contemporain et l’architecture.





Exposition “Gordon Matta-Clark. Anarchitecte”
La sélection de la librairie

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Lucien Hervé. Geometry of Light. [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/12/lucien-herve-geometry-of-light/ Wed, 13 Dec 2017 15:21:49 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=29777 “My conception of photography is, on the surface, very straightforward: it seeks traces of humanity everywhere. Which may seem strange to people who go to my exhibitions. Indeed, almost all my photos avoid including any human presence in the buildings. However, I try to express that presence through the work accomplished by man.” (Letter from Lucien Hervé in Paris to Dr. Hans Lehmann in Munich, January 24, 1964)

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[FR]

If he collaborated with some of the other great architects of the twentieth century, the photographer Lucien Hervé (1910-2007) is above all famous for his work with Le Corbusier. A great constructor of the image, a single detail was all he needed to depict the ensemble, and he was capable of expressing the space simply by means of the contrast between light and shadow.

Lucien Hervé was also a committed observer of the world and of humanity however, seeking everywhere ‘the presence of the living’. His photographs taken from above or at an angle allowed him to play with the geometry of the image, and tended towards abstraction.

This exhibition at the Château de Tours pays tribute to him by juxtaposing, as he did, ‘the universal and the timeless’, the ancient and the modern, the abstract and the human.



Lucien Hervé ; Le Corbusier ; Architecture ; Inde ; modernisme ; photographie ; ombre ; lumière

Lucien Hervé, High Court, Chandigarh, India (architect: Le Corbusier), 1955
Photo Lucien Hervé © FLC – ADAGP / J. Paul Getty Trust, The Getty Research Institute, Los Angeles



“My conception of photography is, on the surface, very straightforward:
it seeks traces of humanity everywhere. Which may seem
strange to people who go to my exhibitions. Indeed, almost all my
photos avoid including any human presence in the buildings. However,
I try to express that presence through the work accomplished
by man.” (Letter from Lucien Hervé in Paris to Dr. Hans Lehmann in Munich, January 24, 1964)



To buy the catalogue: www.librairiejeudepaume.org

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Lucien Hervé. Géométrie de la lumière. [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/12/lucien-herve-geometrie-de-lumiere-fr/ Wed, 13 Dec 2017 14:55:13 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=29763 [EN] S’il a collaboré avec d’autres grands architectes du XXe siècle, le photographe Lucien Hervé (1910-2007) est surtout célèbre pour son travail avec Le Corbusier. Grand constructeur de l’image, un détail lui suffit pour parler de l’ensemble, et il parvient à exprimer l’espace avec la seule tension entre ombre et lumière. Lucien Hervé est aussi[.....]

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[EN]


S’il a collaboré avec d’autres grands architectes du XXe siècle, le photographe Lucien Hervé (1910-2007) est surtout célèbre pour son travail avec Le Corbusier. Grand constructeur de l’image, un détail lui suffit pour parler de l’ensemble, et il parvient à exprimer l’espace avec la seule tension entre ombre et lumière. Lucien Hervé est aussi un observateur engagé du monde et de l’humanité, cherchant partout la « présence du vivant  ». Ses cadrages en plongée ou en oblique lui permettent de jouer avec la géométrie, allant jusqu’à l’abstraction. Cette exposition au Château de Tours, présentée ici par Imola Gebauer et Judith Hervé, lui rend hommage en juxtaposant comme il le faisait, « l’universel et l’intemporel », l’ancien et le moderne, l’abstrait et l’humain. Si l’architecture est le thème transversal de ses photographies, la présence du « vivant » (selon les mots de l’artiste) permet de saisir la conviction qu’exprimait Lucien Hervé :

« L’humain se cache dans la manière de photographier. »



Lucien Hervé ; Le Corbusier ; Architecture ; Inde ; modernisme ; photographie ; ombre ; lumière

Lucien Hervé, Haute Cour, Chandigarh, Inde (architecte : Le Corbusier), 1955
Photo Lucien Hervé © FLC – ADAGP / J. Paul Getty Trust, The Getty Research Institute, Los Angeles



Imola Gebauer, historienne de l’art et commissaire indépendante, a été collaboratrice de Lucien Hervé dans les années 2000, et travaille depuis 2009 dans les archives du photographe. Grâce à son expérience dans le classement du patrimoine bâti des XIXe et XXe siècles, elle a redécouvert l’architecture avec l’artiste. Elle s’est également occupée de la numérisation et du catalogage des documents écrits conservés dans ses archives. En 2010, elle a été l’une des commissaires de l’exposition « Lucien Hervé 100 » au Musée des Beaux-Arts de Budapest, et en 2015, la commissaire de l’exposition « Lucien Hervé : l’âme architecte », consacrée à l’architecture sacrée vue à travers son objectif, à l’Abbaye de Clairvaux.



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« Lucien Hervé » / dossier documentaire
La sélection de la librairie
Interview de Lucien Hervé au sujet de Le Corbusier

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Steffani Jemison [EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/11/steffani-jemison-en/ Fri, 10 Nov 2017 11:02:53 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=29063 [FR] Independent curator Osei Bonsu talks with New York-based artist Steffani Jemison in the Tuileries Garden, Paris. Her work is is rooted in research and combines time-based media and discursive platforms to examine African-American culture. Exploring the limitations of language, Jemison’s work resists the logic of conventional storytelling to expose the entanglements of time, history[.....]

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[FR]

Independent curator Osei Bonsu talks with New York-based artist Steffani Jemison in the Tuileries Garden, Paris. Her work is is rooted in research and combines time-based media and discursive platforms to examine African-American culture. Exploring the limitations of language, Jemison’s work resists the logic of conventional storytelling to expose the entanglements of time, history and progress.

Her new commission Sensus Plenior [Latin for “Fuller Meaning”] considers the relationship between language, gesture and song in black gospel mime, focusing on the work and ideas of ordained minister Susan Webb and the Master Mime Ministry of Harlem. Through their elaborate and ecstatic choreography, gospel mime performers draw on dual genealogies that can be traced both to the revolutionary mime artist Marcel Marceau and West African dance traditions. In her videos, Jemison complicates the boundaries of performance and cinema, allowing the audience to become suspended outside structures of linear time and controlled meaning.



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Catalogue of the exhibition
Steffani Jemison

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Steffani Jemison présente “Sensus Plenior” [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/11/steffani-jemison-fr/ Fri, 10 Nov 2017 11:02:32 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=29069 Steffani Jemison répond aux questions d'Osei Bonsu, commissaire invité de la dixième édition de la programmation Satellite au Jeu de Paume. L'artiste new yorkaise explore actuellement les rapports qui se tissent entre le langage, le geste et le chant dans la pantomime du gospel noir, à partir essentiellement des idées et du travail de Susan Webb et du Master Mime Ministry of Harlem. Héritiers d’une double généalogie – que l’on peut faire remonter au mime Marceau et aux danses d’Afrique de l’Ouest –, les artistes du mime gospel puisent à la fois dans un répertoire chorégraphique complexe, influencé par la langue des signes américaine et la danse vernaculaire africaine, et dans la tradition classique de la pantomime.

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[EN]

Steffani Jemison répond aux questions d’Osei Bonsu, commissaire invité de la dixième édition de la programmation Satellite au Jeu de Paume. L’artiste new yorkaise explore actuellement les rapports qui se tissent entre le langage, le geste et le chant dans la pantomime du gospel noir, à partir essentiellement des idées et du travail de Susan Webb et du Master Mime Ministry of Harlem. Héritiers d’une double généalogie – que l’on peut faire remonter au mime Marceau et aux danses d’Afrique de l’Ouest –, les artistes du mime gospel puisent à la fois dans un répertoire chorégraphique complexe, influencé par la langue des signes américaine et la danse vernaculaire africaine, et dans la tradition classique de la pantomime.

S’aidant visuellement de divers accessoires – maquillage blanc, gants et toge de choriste noire –, les mimes s’interposent littéralement entre le chant (le chœur) et le public, se positionnant comme « ministres » ou comme médiateurs. Dans sa nouvelle vidéo Sensus Plenior, réalisée à l’occasion de la programmation Satellite, Steffani Jemison a filmé ces mimes en pleine performance dans des églises de Harlem et de l’East New York. L’accent est mis sur la façon dont la pantomime opère une condensation du langage à des fins spirituelles.



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Le catalogue de l’exposition
Steffani Jemison

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FUTURS NON CONFORMES http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/09/futurs-non-conformes/ Tue, 12 Sep 2017 15:34:01 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=28163 Nicolas Maigret, Maria Roszkowska et Marta Ponsa présentent l'exposition en ligne FUTURS NON CONFORMES. Cette programmation conçue pour l'espace virtuel du Jeu de Paume émet l’hypothèse d’une « propagande de l’innovation », qui devient ici le point de convergence d’un ensemble de contre-stratégies artistiques de nature critique, expérimentale et spéculative.

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Nicolas Maigret, artiste, commissaire et enseignant à The New School Parsons Paris, Maria Roszkowska, graphiste, commissaire et chercheuse associée à EnsadLab Paris et Marta Ponsa, responsable des activités culturelles du Jeu de Paume, présentent l’exposition collective en ligne FUTURS NON CONFORMES.

FUTURS NON CONFORMES émet l’hypothèse d’une « propagande de l’innovation » qui devient ici le point de convergence d’un ensemble de contre-stratégies artistiques de nature critique, expérimentale et spéculative.

Faisant suite à une apologie du progrès en place depuis la Renaissance, le lexique de l’innovation est aujourd’hui l’instrument rhétorique par excellence. Il inonde le discours dominant, se déployant depuis le domaine politique jusque dans les champs du travail, de l’éducation ou de l’art. Ce phénomène a largement contribué à instaurer les technosciences comme système de croyance par défaut, et le binôme consommation / innovation comme moteur central du système économique global. Un levier essentiel afin de maintenir en vie le mythe d’une croissance infinie.

Dans ce contexte techno-positiviste ambiant, émergent en creux de multiples pratiques artistiques critiques, alternatives, déviantes ou encore spéculatives qui tentent de réinventer des chemins de traverse, d’autres possibles ainsi que divers détournements. Une ré-appropriation, à la fois critique et par la base, du champ des possibles de la société technicienne.

Partant de ce postulat, la programmation de l’exposition « Futurs Non-Conformes » réunit un ensemble d’artistes, théoriciens et activistes qui bousculent et questionnent les discours de l’innovation et les utopies du solutionisme technologique. Structurée en trois cycles de six mois, cette exposition en ligne interroge sous diverses formes les imaginaires du futur (désuets, proches ou lointains), et propose de mettre en perspective des parcours transversaux et multiples stratégies de révélation, de perturbation, voire de perversion du culte de l’innovation. C’est une invitation à réintégrer des notions telles que l’imperfection, le ralentissement, l’inefficacité, ou l’opacité au cœur de nos visions du futur.



Visuel en page d’accueil : Peter Moosgaard, Xenophone 4S, 2017. Design Supercargo Austrian wood, HD © Peter Moosgaard



L’espace virtuel du Jeu de Paume
DISNOVATION.ORG
The Pirate Book
FUTURS NON CONFORMES à Montréal / Eastern Block

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Paz Errázuriz aux Rencontres d’Arles [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/08/paz-errazuriz-at-the-rencontres-darles-fren/ Mon, 14 Aug 2017 15:40:44 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=28227 Née à Santiago du Chili en 1944, la photographe Paz Errázuriz a débuté sa carrière artistique en autodidacte dans les années 1970, sous la dictature de Pinochet. Co-fondatrice de l’Association des Photographes Indépendants (AFI), elle utilise le portrait en noir et blanc pour dénoncer la dictature mais aussi les diktats sociaux condamnant des individus et des groupes à une marginalisation qui les rend invisibles.

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Born in Santiago, Chili, in 1944, Paz Errázuriz began her career as an autodidact under Pinochet’s dictatorship in the 1970s. Co-founder of the Independent Photographer’s Association (AFI), she used black and white portraits to denounce the dictator, as well as the social dictates which condemned individuals and groups to a marginalisation that rendered them invisible. From the beginning, her work, which is in the social documentary genre, expressed a creative energy, and an insatiable curiosity for the human race.

Her works broke many of the taboos of the society deprived of liberty that Chili was before the restoration of democracy. In her militant photography, Paz Errázuriz shows Chili’s troubled past, and exhaustively explores her country, making visible what society failed to see. Both chronological and thematic, the exhibition brings together around 150 prints from the 1970s to today.

« A poetics of the human » exhibition at Jeu de Paume, Concorde – Paris, from 3 July until 24 September 2017

Née à Santiago du Chili en 1944, la photographe Paz Errázuriz a débuté sa carrière artistique en autodidacte dans les années 1970, sous la dictature de Pinochet. Co-fondatrice de l’Association des Photographes Indépendants (AFI), elle utilise le portrait en noir et blanc pour dénoncer la dictature mais aussi les diktats sociaux condamnant des individus et des groupes à une marginalisation qui les rend invisibles. Son travail, qui s’inscrit dans le genre du documentaire social, traduit, depuis ses débuts, une énergie créative et une insatiable curiosité pour le genre humain. Chronologique et thématique, l’exposition « Une poétique de l’humain » rassemblera environ 150 tirages des années 1970 à nos jours.



Téléchargez gratuitement le livret de la traduction française des textes du catalogue : Paz Errázuriz – FR

Plus d’infos sur l’exposition
Paz Errazuriz: “Survey” / Aperture Foundation
Paz Errázuriz, lauréate du prix Madame Figaro

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Hripsimé Visser présente “Ed van der Elsken. La vie folle” http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/07/ed-van-der-elsken-vie-folle/ Fri, 14 Jul 2017 15:33:43 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=28220 Ed van der Elsken (1925-1990) est une figure unique de la photographie et du cinéma documentaire néerlandais du XXe siècle. En photographie, son domaine de prédilection était la rue.

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Ed van der Elsken (1925-1990) est une figure unique de la photographie et du cinéma documentaire néerlandais du XXe siècle. En photographie, son domaine de prédilection était la rue. En rupture avec la photographie documentaire de son époque, il fait corps avec son sujet. La modernité de ses images et leur caractère quasi cinématographique s’accordent avec le modèle de vie anticonformiste des jeunes gens dont il partage le quotidien. À Paris, Amsterdam, Hong Kong ou Tokyo, il aimait aller « à la chasse ».
Souvent qualifié de « photographe des marginaux », il recherchait en réalité une forme d’esthétique, de vérité plastique, sans artifice, une beauté parfois ouvertement sensuelle et même érotique. Ed van der Elsken était fasciné par ces personnages fiers, exubérants et plein de vitalité.

Ed van der Elsken (1925-1990) is a unique figure in Dutch 20th-century documentary cinema and photography. As a photographer, his preferred subject was the street, and in cities like Paris, Amsterdam, Hong Kong or Tokyo, he enjoyed ‘hunting’ for subjects. Often qualified as a « photographer of marginal figures », he sought in reality an aesthetic form, a visual authenticity, devoid of artifice, a beauty that was sometimes openly sensual, at times even erotic. Ed van der Elsken was fascinated by these proud figures, full of life and vitality.



Ed van der Elsken, « la vie folle »
La sélection de la librairie

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Oscar Murillo. Estructuras resonantes http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/07/oscar-murillo-estructuras-resonantes/ Tue, 11 Jul 2017 16:26:46 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=27955 L’artiste Oscar Murillo s’entretient ici avec Osei Bonsu, commissaire de la dixième édition de la programmation Satellite, consacrée à “l’économie du vivant”. Le travail d’Oscar Murillo (né en 1986) puise au creuset que constituent les expériences et souvenirs personnels, notamment ceux qu’il a conservés de sa ville natale de La Paila, en Colombie.

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L’artiste Oscar Murillo s’entretient ici avec Osei Bonsu, commissaire de la dixième édition de la programmation Satellite, consacrée à “l’économie du vivant”. Le travail d’Oscar Murillo (né en 1986) puise au creuset que constituent les expériences et souvenirs personnels, notamment ceux qu’il a conservés de sa ville natale de La Paila, en Colombie. Multipliant les interactions entre différents médiums – peinture, sculpture et vidéo –, l’artiste crée des installations composites qui invitent à l’immersion. Loin de se confiner à un type particulier d’environnement spatial, son travail procède d’une pratique élargie qui englobe interventions publiques, performances et participations de la communauté. C’est au gré de ses voyages que Murillo collecte une bonne part de sa matière première : facturettes, documents de voyage, images et autres ephemera dont l’association produit des rencontres inattendues. Comme en écho à l’hyperproductivité des économies globalisées d’aujourd’hui, le travail de l’artiste évoque un système ouvert d’échanges, de distribution et de transformation opérant par le biais de la production. Influencé par les pratiques non occidentales de consommation culturelle, Murillo nous encourage à dénoncer les formes que revêt l’hégémonie tout en proposant d’autres façons d’être et de vivre ensemble.

Making use of its immediate environment, the work of Oscar Murillo (born in 1986) indexes the quotidian moments of life. Unfolding inside and outside the artist’s studio, the work is formed through the direct actions of drawing, painting, filming and writing. Working across media, Murillo’s practice is often composed of the raw materials of personal experiences, drawn from family photographs, travel documents, banknotes, food packaging and found objects. The final work always remains open to reconstruction, changing and transforming itself from one place to another. In this sense, concepts are free to be transferred, distributed and repackaged through the gestures of exchange, collaboration and, most importantly, production. Influenced by non-Western practices of cultural consumption, the work encourages us to challenge forms of hegemony, while pointing towards alternative ways of being and living together.
« Oscar Murillo » exhibition at Jeu de Paume, Concorde – Paris, from 13 June until 24 September 201
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Satellite 10 : “L’économie du vivant”
En savoir plus sur l’exposition d’Oscar Murillo. “Estructuras resonantes”
“Estructuras Resonantes”, livre d’artiste

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Ismaïl Bahri. Instruments http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/06/ismail-bahri-instruments/ Fri, 30 Jun 2017 08:57:25 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=28221 Ismaïl Bahri’s rigorous, delicate, condensed work is reminiscent of the haiku, those short, highly codified Japanese poems that are an attempt to share an emotion inspired by the transience of nature while, at the same time, encouraging reflection.

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Ismaïl Bahri was born in Tunis in 1978 and he now lives and works between Paris and Tunis. He works mainly with video although he continues to make drawings, photographs and installations. Ismaïl Bahri’s work is often produced from a series of operations featuring basic elements of everyday life, with the action stemming from the interaction between them: a drop of water, for example, placed on someone’s skin and reacting to arterial pulsations; a thread being wound in; or the fibres in a sheet of paper becoming permeated with ink. With his attentive eye, his sense of detail and his taste for the enigmatic, the artist creates micro-events while at the same time questioning the conditions for their visibility […]

Instruments », the exhibition at the Jeu de Paume, presents a selection of his principal works along with two new works, conceived and produced for the occasion. This set of eight video works reflects the main themes running through his œuvre; such themes as fundamentals, duration, scale, and transformation, but also visibility and invisibility, mystery and solving the mystery. The exhibition seeks to develop a movement of progressive enlargement, starting with the intimate and leading outwards to landscape, light and a certain sort of abstraction

Ismaïl Bahri’s rigorous, delicate, condensed work is reminiscent of the haiku, those short, highly codified Japanese poems that are an attempt to share an emotion inspired by the transience of nature while, at the same time, encouraging reflection. Bahri’s work also seeks to celebrate impermanence and to sharpen our attention to the things that surround us.

Ismaïl Bahri has been the subject of a number of one-man shows: in 2014 at Les Églises de Chelles – Centre d’art contemporain, and the Espace Khiasma, Les Lilas, Paris. He has also featured regularly in group exhibitions. In 2016, his work was presented in Incorporated! at the Ateliers de Rennes – Biennale d’art contemporain, and in the exhibition « Uprisings », at the Jeu de Paume. His videos have also been screened at numerous film festivals such as the FIDMarseille, the TIFF Toronto Film Festival and the NYFF New York Film Festival. In 2017, he will be taking part in the Sharjah Biennale and the IFFR Rotterdam International Film Festival.

Marie Bertran, exhibition curator




Né à Tunis en 1978, Ismaïl Bahri évolue entre Paris et Tunis. Il privilégie la vidéo sans cependant négliger le dessin, la photographie et l’installation. Les travaux d’Ismaïl Bahri résultent souvent d’une série d’opérations dont les acteurs sont toujours des éléments simples issus du quotidien, tandis que l’intrigue se noue dans l’interaction qui s’établit entre eux : une goutte d’eau qui, apposée sur la peau, réagit aux pulsations artérielles, un fil qui se rembobine, les fibres d’un papier qui s’imprègnent d’encre… Par son regard attentif, son sens du détail et son goût pour l’énigme, l’artiste provoque des micro-événements dont il interroge les conditions de visibilité.

« Instruments » offre une sélection de ses principaux travaux à laquelle s’ajoutent deux nouvelles œuvres, pensées et produites pour l’occasion. Cet ensemble de huit œuvres vidéo rend compte des principaux sujets de réflexion irriguant son travail, comme l’élémentaire, la durée, l’échelle, la transformation, mais aussi la visibilité et l’invisibilité, le mystère et sa résolution. L’exposition tente de développer un mouvement d’élargissement progressif, qui part de la sphère intime pour aboutir à une ouverture vers l’extérieur (sur le paysage, la lumière ainsi qu’une certaine forme d’abstraction).
[…]
La vidéo occupe une place importante dans le travail d’Ismaïl Bahri. Elle rend possible la restitution des opérations – discrètes et éphémères – menées par l’artiste en intérieur ou en extérieur. Elle lui permet de fixer l’intégralité du processus en cours et d’introduire un potentiel développement, voire, parfois, une certaine narration. Ismaïl Bahri choisit dans certains cas de poser un regard réflexif sur la caméra pour « maintenir un rapport très élémentaire à la technique et à la façon dont apparaissent les images » (Jean- Louis Comolli). […]

Commissaires : Marta Gili et Marie Bertran






Exposition “Ismaïl Bahri. Instruments”
La sélection de la librairie
Site officiel de l’artiste

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Ali Cherri. Somniculus http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/04/ali-cherri/ Fri, 07 Apr 2017 07:16:11 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=27261 Filmé dans les galeries désertes de divers musées parisiens, Somniculus («  sommeil léger  »), d’Ali Cherri, exprime la tension entre la vie des objets morts et le monde vivant qui les entoure

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Ali Cherri is a video and visual artist. His current project looks at the place of the archaeological object in the construction of historical narratives. In recent years, he has unearthed systems of archaeological preservation, exploring the history of ruins and cartography in the context of the Middle East and North Africa’s pre- and post-colonial histories.
Filmed inside a series of empty museum galleries across Paris, Ali Cherri’s Somniculus (the Latin word for “light sleep”) articulates the tension between the lives of dead objects and the living world that surrounds them. Artefacts from museums of ethnography, archaeology and natural sciences are all presented in their existing cultural context as the surviving objects of human interest. Preserved inside this structure of historiographic display, each object is representative of a place or a time and each artefact lives on as a container of its own history. What if we suspended these objects outside this constructed framework of controlled meaning? Would their ideological value become any less tangible?


Par sa pratique, Ali Cherri tient la chronique des tâches quotidiennes de l’homme, évoquant une vision poétique de la conservation, du patrimoine, du travail et de la présentation in fine des découvertes archéologiques dans les musées de Paris.
Filmé dans les galeries désertes de divers musées parisiens, Somniculus (du mot latin signifiant « sommeil léger »), d’Ali Cherri, exprime la tension entre la vie des objets morts et le monde vivant qui les entoure. Les pièces exposées dans les musées d’ethnographie, d’archéologie et de sciences naturelles sont toutes présentées dans leur contexte culturel comme autant de survivances de l’intérêt manifesté par l’homme. Préservé et exposé comme élément d’historiographie, chaque objet est représentatif d’un lieu ou d’une époque, chaque pièce continue à vivre en tant que réceptacle de sa propre histoire. Que se passerait-il si nous sortions ces objets du contexte de signification contrôlée que nous avons construit autour d’eux ? Leur valeur idéologique en deviendrait-elle moins sensible ?




Ali Cherri, Somniculus @ Jeu de Paume

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Eli Lotar [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/03/eli-lotar-fren/ Thu, 23 Mar 2017 13:35:24 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=27238 Damarice Amao, Clément Chéroux and Pia Viewing, the curators of The Eli Lotar Retrospective (1905 – 1969) at Jeu de Paume, present the scope of Lotar’s work from a new light and reveals the role of this important figure in modern photography.

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French photographer and cinematographer of Romanian origin, Eli Lotar (Eliazar Lotar Teodorescu, Paris, 1905 – 1969) arrived in France in 1924 and rapidly became one of the first avant-garde photographers in Paris. Close to Germaine Krull — Lotar worked as her apprentice for a time — and later to the Surrealists, his work was published in many of the avant-garde publications of the day, and featured in several major international photography exhibitions, including Fotographie der Gegenwart, Film und Foto, Documents de la vie sociale, etc.
The Eli Lotar Retrospective (1905 – 1969) allows visitors to discover the scope of Lotar’s work from a new light and reveals the role of this important figure in modern photography. The exhibition is organized around key themes ranging from the New Vision Movement to documentary film, as well as Lotar’s urban, industrial and maritime landscapes. A selection of portraits taken by the photographer can also be seen, revealing his interest in having his models adopt various poses for the camera. They also demonstrate the close ties he had to many of the leading artists of his day.

Curators: Damarice Amao, Clément Chéroux and Pia Viewing
An exhibition celebrating the 40th anniversary of the Centre Pompidou, co-produced by the Centre Pompidou and the Jeu de Paume.


Photographe et cinéaste français d’origine roumaine, Eli Lotar (Eliazar Lotar Teodorescu, Paris, 1905-1969) arrive en France en 1924 et devient rapidement l’un des tous premiers photographes de l’avant-garde parisienne. Proche de Germaine Krull qui lui apprend le métier, et plus tard des surréalistes, il publie dans les revues d’avant-garde — Vu, Jazz, Arts et métiers graphiques —, et participe à plusieurs expositions internationales majeures, parmi lesquelles Fotographie der Gegenwart, Film und Foto, Documents de la vie sociale.
L’exposition « Eli Lotar (1905-1969) » examine, sous un jour nouveau, le rôle de cet acteur crucial de la modernité photographique à travers un parcours thématique, de la « Nouvelle Vision » au cinéma documentaire, en passant par ses paysages urbains, industriels ou maritimes. Ses portraits montrent son attrait pour les poses et postures et sa proximité avec la plupart des grands artistes de l’époque. L’engagement social et politique d’Eli Lotar ainsi que son goût pour le travail collectif se révèlent dans la réalisation de nombreux projets avec des écrivains (Jacques et Pierre Prévert), des hommes de théâtre (Antonin Artaud et Roger Vitrac) ou encore des réalisateurs de cinéma connus (Joris Ivens, Alberto Cavalcanti et Luis Buñuel) que le contexte sociopolitique troublé des années 1930 ne laissait pas indifférents.




Commissaires : Damarice Amao, Clément Chéroux et Pia Viewing.
Damarice Amao est historienne de l’art et de la photographie et enseigne l’histoire de la photographie à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne.
Clément Chéroux est historien de la photographie, conservateur au Centre Pompidou et commissaire d’expositions ; il va diriger la photo au MoMA de San Francisco.
Pia Viewing est chercheuse et commissaire d’expositions au Jeu de Paume.

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Peter Campus : Video Ergo Sum [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/03/peter-campus-video-ergo-sum-fren/ Tue, 07 Mar 2017 07:49:51 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=27160 American artist Peter Campus (born in 1937 in New York) is one of the most influential pioneers of video art, along with artists like Bruce Nauman, Nam June Paik, Joan Jonas, Vito Acconci and Bill Viola. The latter helped Campus install his first major exhibition at the Everson Museum of Art, Syracuse (NY) in 1974. Throughout his career, Peter Campus has produced videos, installations, and a large body of photographic work.

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American artist Peter Campus (born in 1937 in New York) is one of the most influential pioneers of video art, along with artists like Bruce Nauman, Nam June Paik, Joan Jonas, Vito Acconci and Bill Viola. The latter helped Campus install his first major exhibition at the Everson Museum of Art, Syracuse (NY) in 1974. Throughout his career, Peter Campus has produced videos, installations, and a large body of photographic work. In his recent video work, he makes use of digital techniques to work on the image, pixel by pixel, rather like a painter. Using an extremely high-definition digital camera, Peter Campus pursues his current work. A large number of his works are featured in some of the world’s greatest contemporary art museums.
The exhibition « Video Ergo Sum » — the artist’s first solo exhibition in France — retraces the artist’s career, starting with the experimental video art from the 1970s to his more recent video production.


L’artiste américain Peter Campus (né en 1937 à New York) compte parmi les pionniers de la vidéo les plus influents aux côtés de Bruce Nauman, Nam June Paik, Joan Jonas, Vito Acconci ou Bill Viola, assistant de sa première grande exposition à l’Everson Museum of Art de Syracuse (État de New York) en 1974. Tout au long de sa carrière, Peter Campus a réalisé des vidéos, des installations, et un grand nombre de photographies. Dans ses œuvres vidéo récentes, il fait usage des techniques numériques pour travailler l’image pixel par pixel à la manière d’un peintre. C’est avec une caméra de très haute définition qu’il poursuit ses expérimentations actuelles. Aujourd’hui, nombre de ses œuvres font partie des collections de grands musées d’art contemporain dans le monde.

« Video ergo sum », première exposition monographique de l’artiste en France, retrace le parcours de Peter Campus, de ses recherches avec la vidéo dans les années 1970 à ses travaux plus récents en vidéo numérique.




Peter Campus, “Video Ergo Sum” @ Jeu de Paume

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Zofia Rydet http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/01/zofia-rydet/ Sat, 07 Jan 2017 16:09:50 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=26454 Sebastian Cichocki et Karol Hordziej, commissaires de l'exposition consacrée à la photographe polonaise Zofia Rydet au Château de Tours, présentent son Répertoire Sociologique,un portrait de la Pologne par ses habitants, réalisé entre 1977 et 1990

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Sebastian Cichocki et Karol Hordziej, commissaires de l’exposition consacrée à la photographe polonaise Zofia Rydet au Château de Tours, présentent son Répertoire Sociologique,un véritable portrait de la Pologne réalisé entre 1977 et 1990 qui, dans l’esprit de son auteur, tend vers un idéal d’exhaustivité. Ce corpus regroupe quelque 20 000 photographies réalisées dans plus d’une centaine d’agglomérations polonaises, villes et villages principalement situés dans les régions de Podhale, de Haute-Silésie et de la ville de Suwałki.
Par cette exposition qui rassemble près de 300 tirages modernes, les commissaires proposent une relecture et une interprétation nouvelle de cette forme du répertoire qui tend à se départir de la critique politique qu’on avait pu lui attribuer en Pologne du vivant de Zofia Rydet.

 

Découvrir l’exposition au Château de Tours
La sélection de la librairie
Fondation Zofia Rydet

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François Kollar. Un ouvrier du regard. http://lemagazine.jeudepaume.org/2016/03/francois-kollar-un-ouvrier-du-regard/ Thu, 03 Mar 2016 10:01:34 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=24112 Cette rétrospective est constituée d'un ensemble de 130 tirages d'époque dont certains inédits, et d'autres issus de la donation de la famille du photographe à l'État. Elle met en lumière le travail d‘un photographe qui a su révéler le monde du travail au XXe siècle.

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François Kollar (Senec, Slovaquie, 1904 (anciennement Szenc, Hongrie) — Créteil, 1979), employé des chemins de fer dans son pays natal, puis tourneur sur métaux dans les usines Renault de Boulogne-Billancourt, devient photographe professionnel à l’âge de 24 ans après avoir acquis une riche expérience de chef de studio chez l’imprimeur parisien Draeger. Sa connaissance intime du monde du travail, de la publicité à la mode en passant par l’industrie, l’artisanat et l’agriculture, lui permet d‘aborder les outils, les matériaux et les gestes avec une expertise professionnelle exceptionnelle. Cette exposition rétrospective est constituée d’un ensemble de 130 tirages d’époque dont certains inédits, et d’autres issus de la donation de la famille du photographe à l’État. Elle met en lumière le travail d‘un photographe qui a su révéler le monde du travail au XXe siècle. Découvrir les qualités documentaires, artistiques et historiques des ensembles réunis ici permet d’observer comment l’individu s’inscrivait dans la société par le biais du travail et de prendre conscience des changements profonds qui ont affecté l’industrie entre les années 1930 et les années 1960.

En savoir plus sur l’exposition


François Kollar was born in Szenc, Hungary in 1904 (now the Slovakian town of Senec) and died in Créteil, France in 1979. He was first employed on the railways in his native country and then worked as a lathe operator at Renault’s Boulogne-Billancourt factory, before becoming a professional photographer at the age of 24 after gaining solid experience as a studio manager at the Parisian printer’s, Draeger. His in-depth knowledge of the world of work, in sectors as diverse as advertising, fashion, industry, handicrafts and agriculture, allowed him to portray tools, materials and gestures with exceptional professional expertise. This retrospective features an ensemble of 130 vintage prints, some of which are previously unseen, as well as others from the photographer’s family’s bequest to the state. It puts Kollar’s work in the spotlight and shows how he managed to lift the veil on the working world in the 20th century. As visitors discover the documentary, artistic and historical qualities of the material on show, they will be able to observe how individuals found their place in society by the means of their occupation and realise the profound changes that took place in industry between the 1930s and the 1960s.Read more about “François Kollar. A Working Eye.”

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Edgardo Aragón. Mesoamerica: The Hurricane Effect http://lemagazine.jeudepaume.org/2016/03/edgardo-aragon-mesoamerique-leffet-ouragan/ Wed, 02 Mar 2016 16:26:36 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=24103 Programmation Satellite 9 : une proposition de Heidi Ballet. Edgardo Aragón s’intéresse aux systèmes économiques et politiques mexicains et internationaux et met en lumière leurs effets sur certains groupes sociaux de son pays.

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L’artiste mexicain Edgardo Aragón s’intéresse aux systèmes économiques et politiques mexicains et internationaux et met en lumière leurs effets sur certains groupes sociaux de son pays. Dans sa nouvelle œuvre Mesoamerica: The Hurricane Effect [Mésoamérique : l’effet ouragan], il propose une cartographie critique où l’on découvre les leviers de pouvoir qui régissent le Mexique ainsi que le projet d’aménagement international « Mésoamérique » et ses répercussions sur Cachimbo, village situé sur une péninsule aux confins des États d’Oaxaca et du Chiapas.

Mexican artist Edgardo Aragón addresses Mexican and global economic and political systems, and zooms in on their effects on Mexican communities.
In his new work,
Mesoamerica: The Hurricane Effect, he provides a critical cartography that shows the power lines that define Mexico, the international Mesoamerica development project and its effects on the community of Cachimbo, located on a peninsula on the border between the states of Oaxaca and Chiapas.



En savoir plus

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Helena Almeida [FR/EN] http://lemagazine.jeudepaume.org/2016/02/helena-almeida-corpus/ Thu, 25 Feb 2016 16:39:08 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=24018 En hommage à Helena Almeida, l'une des plus grandes artistes contemporaines portugaises, exposée au Jeu de Paume en 2016 et disparue cette semaine, le magazine partage un portrait filmé réalisé à l'occasion de sa rétrospective à Paris, ainsi qu'un parcours commenté de son œuvre.

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Helena Almeida (1934-2018) studied painting at the Fine Arts Department of the University of Lisbon. From the beginning of her career, she had explored and questioned traditional forms of expression, particularly painting, in an attempt to transgress the space demarcated by the pictorial plane. Although little-known in France, Helena Almeida was considered to be one of the greatest contemporary Portuguese artists. Her long career allowed her to gain a reputation from the 1970s onward as one of the leading figures of performance and conceptual art, notably for her participation in large international events such as the Venice Biennales of 1982 and 2005.

In 2016, the Curators João Ribas and Marta Almeida presented the exhibition “My Work is My Body, My Body is My Work” at Jeu de Paume, an ensemble of works—painting, photography, video and drawing—produced by the artist from the 1960s to the present day. In these works, the body registers, occupies and defines the space and plays a central role. The exhibition had a retrospective dimension, spanning the different phases of the artist’s career, from her earliest pieces dating from the mid-1960s up until her more recent work.




João Ribas et Marta Moreira de Almeida présentent « Helena Almeida. Corpus », une exposition présentée au Jeu de Paume du 9 février au 22 mai 2016. Comment donner corps à une œuvre et à une pratique radicale qui se déploient quotidiennement sur une cinquantaine d’années, jusqu’à aujourd’hui ? Le format de la rétrospective permet précisément de rendre compte, dans l’espace d’exposition, des décalages et transitions opérées par Helena Almeida entre les médiums qu’elle utilise (la peinture, la photographie, le dessin, la vidéo) ou qu’elle évoque (la sculpture, la performance, la chorégraphie). Les commissaires expliquent ici comment Helena Almeida, tout en restant dans l’espace concret du studio, répond à une impérieuse volonté d’habiter et d’incarner, en tant qu’artiste, l’espace de la représentation.

Helena Almeida (1934 – 2018) a achevé un cursus en peinture au département des Beaux-Arts de l’Université de Lisbonne en 1955, exposant régulièrement depuis la fin des années 1960. Dès ses débuts, elle explore et remet en question les formes d’expression traditionnelles, la peinture en particulier, suivant un désir constant d’enfreindre l’espace délimité par le plan pictural. Peu connue en France, Helena Almeida est considérée comme l’une des plus grandes artistes contemporaines portugaises. Sa longue carrière lui a permis de s’imposer comme l’une des figures majeures de la performance et de l’art conceptuel dès les années 1970, notamment par des participations aux grandes manifestations internationales telles que les Biennales de Venise de 1982 et de 2005.


À lire également sur le magazine :
– Filipa Oliveira : “Helena Almeida, l’intérieur de l’extérieur de l’intérieur”, 8 mars 2016
– Marie Cordié Levy : “La chorégraphie autoportraitiste d’Helena Almeida”, 16 mars 2016




En savoir plus sur l’exposition
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Nguyen Trinh Thi http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/12/nguyen-trinh-thi/ Tue, 01 Dec 2015 11:28:59 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=23087 Avec Lettres de Panduranga (2015), commandée dans le cadre de la programmation Satellite 8, Nguyen Trinh Thi, vinéaste et plasticienne née en 1973 à Hanoï, prolonge ses expérimentations à la frontière du documentaire et de la fiction.

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Avec Lettres de Panduranga (2015), commandée dans le cadre de la programmation Satellite 8, Nguyen Trinh Thi, vinéaste et plasticienne née en 1973 à Hanoï, prolonge ses expérimentations à la frontière du documentaire et de la fiction. Elle présente ici sa dernière pièce vidéo comme un essai filmique, réalisé avec des villageois de l’ethnie cham vivant dans le dernier et le plus méridional territoire de l’ancien royaume de Champa. Celui-ci, fondé voici près de deux mille ans, a été annexé en 1832 par le royaume du Dai Viêt (l’actuel Vietnam). La province de Ninh Thuân, qui portait autrefois le nom de Panduranga, est le centre spirituel de l’antique culture matriarcale cham.

Lettres de Panduranga trouve sa source d’inspiration dans le projet du gouvernement vietnamien de construire d’ici 2020, dans la province de Ninh Thuân, les deux premières centrales nucléaires du pays. Le débat public relatif à ce programme a été quasi inexistant au Vietnam : l’État exerce en effet un contrôle strict sur les activités des médias ainsi que sur les possibilités d’expression de l’opinion publique et a exclu des consultations les collectivités locales concernées.

Si Lettres de Panduranga est tout d’abord conçu comme un portrait des Cham du Vietnam confrontés à des circonstances qui menacent leur existence même, l’œuvre a également évolué, par voie de conséquence, en un portrait de l’artiste en vidéaste. « En tant qu’artistes, explique-t-elle, nous sommes animés par deux désirs contradictoires : celui de nous engager, mais aussi celui de disparaître. » Tandis que nous découvrons les portraits individuels et de groupes filmés au plus près, les magnifiques paysages maritimes et terrestres de la région, des espaces et des rituels sacrés ou profanes soigneusement cadrés, un homme et une femme anonymes lisent en voix off les lettres qu’ils se sont adressées l’un à l’autre.

En savoir plus sur l’exposition

Nguyen Trinh Thi (born 1973, Hanoi) is an artist and filmmaker. Nguyen’s Letters from Panduranga (2015), extends her experimentation between documentary and fiction in an essay film portraying a Cham community living on the most southern and last surviving territory of Champa, an ancient kingdom dating back nearly two thousand years and conquered by Dai Viet (current day Vietnam) in 1832. The area of Ninh Thuan, once known as Panduranga, is the spiritual center of the Cham’s ancient matriarchal culture.

Letters from Panduranga was initially inspired by the fact that the Vietnamese government is to build Vietnam’s first two nuclear power plants in Ninh Thuan by 2020. Public discussions regarding the project have been largely absent in Vietnam due to strict government controls over public speech and media; and local communities have also been excluded from consultations.

Through a network of Cham scholars, Nguyen Trinh Thi spent a number of residency periods in Ninh Thuan between 2013 and 2015. With each stay, she struggled with questions of accessibility, of representation, of documentation, and of speaking on behalf of the other. Thus, while Letters from Panduranga began as a portrait of the Cham in Vietnam under circumstances that threaten their very existence, it also became a portrait of the artist. Nguyen says, “As artists, we have contradictory desires: to be engaged, but also to disappear.” As we are treated to intimate portraits of individuals and communities, beautiful panoramas of the sea and land, careful frames of sacred and leisurely spaces and rituals, we listen to a voiceover narration from an unidentified female and male reading the letters they have written to one another.

About the exhibition

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Omer Fast http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/11/omer-fast/ Tue, 24 Nov 2015 17:30:35 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=22999 While Fast’s stories are often rooted in documentary, their construction is non-naturalistic and resists the temptation of any conclusion or revelation of some ultimate “truth”. Fast investigates the relationship between the individual and the social group [...]

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Basé essentiellement sur l’image en mouvement, le travail d’Omer Fast explore la complexité de la narration à travers une pratique qui trouble les frontières entre le « réel » et la « représentation ». Si l’origine de ses histoires est souvent documentaire, leur construction s’affranchit cependant d’une démarche naturaliste et résiste à toute conclusion ou révélation d’une « vérité » ultime du récit. Omer Fast s’intéresse au rapport entre individu et collectivité, à la façon dont les événements sont transformés en mémoires et histoires ainsi qu’à leurs modes de circulation et de médiatisation. Ainsi, l’artiste interroge les politiques de représentation, dans la continuité de projets qui, au sein de la programmation du Jeu de Paume, ont proposé de nouvelles formes narratives dans le champ de la vidéo et de l’installation.

L’exposition organisée par le Jeu de Paume présente les œuvres CNN Concatenated (2002), A Tank Translated (2002), 5,000 Feet is the Best (2011) et une nouvelle production spécialement conçue pour cette exposition intitulée Continuity (Diptych) (2012-2015).

En savoir plus sur l’exposition

The Jeu de Paume is presenting a monographic exhibition by the artist Omer Fast. Fast’s work has already been shown at the documenta 13, as well as at numerous biennials and group and solo shows. Drawing for the most part on moving images, Fast’s work explores narrative complexity through a practice that blurs the boundaries between « reality » and « representation ».
While Fast’s stories are often rooted in documentary, their construction is non-naturalistic and resists the temptation of any conclusion or revelation of some ultimate “truth”. Fast investigates the relationship between the individual and the social group, together with the way events are transformed into memories and stories, and their modes of circulation and media coverage. Fast investigates the way events are transformed into memories and stories, together with their modes of dissemination and media coverage. In this challenging of the politics of representation he follows in the wake of previous Jeu de Paume projects centring on new forms of narrative in the video and installation fields.

This exhibition organised by the Jeu de Paume comprises the works CNN Concatenated (2002), A Tank Translated (2002), 5,000 Feet Is The Best (2011) and a new piece specially created for the exhibition, titled Continuity (Diptych) (2015).

About the exhibition

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Pierre de Fenoÿl http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/07/22279/ Thu, 23 Jul 2015 08:07:50 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=22279 Curator Virginie Chardin draws a portrait of Pierre de Fenoÿl, a man who literally devoted his life to photography. Starting from a very young age, he worked in every possible field of photography as a reporter, an archivist, an exhibition curator, a gallerist, an art buyer and of course, as a photographer.

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Curator Virginie Chardin draws a portrait of Pierre de Fenoÿl, a man who literally devoted his life to photography. Starting from a very young age, he worked in every possible field of photography as a reporter, an archivist, an exhibition curator, a gallerist, an art buyer and of course, as a photographer.

The objective of this exhibition at the Château de Tours (from June 20th to October 31st 2015) is to try and show the depth and diversity of Pierre de Fenoyl’s work and to go back over his career with the help of material from the family archives. Combining prints, documents, projections, publications, films and sounds, it will provide the perfect opportunity to rediscover the elegant and majestic work of a photographer who had a love affair with black and white photography and to apprehend his aspiration to capture what lies beyond the subject. Visitors to the exhibition will understand just how unique this timeless and coherent body of work really is, shot as it was in the Eighties, truly a prolific and creative period in the history of photography. His body of work could best be described as representing a search for the sacred element, nourished by the Confessions of St Augustine and the act of walking and inspired by the spectacle of Nature. His landscapes, devoid of any human presence and filled with a mysterious silence, are sometimes as evocative of Flemish or Italian landscape paintings, as works by the masters of French primitive photography.

The Bookshop’s choice
Pierre de Fenoÿl in L’Oeil de la photographie

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Khvay Samnang.Rubber Man http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/06/khvay-samnang/ Fri, 26 Jun 2015 09:29:22 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=22068 Meet the artist Khvay Samnang and the curator Erin Gleeson talking about the exhibition at Jeu de Paume “Rubber Man”. Khvay Samnang has a multidisciplinary practice spanning performance, photography, video and installation […]

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Meet the artist Khvay Samnang and the curator Erin Gleeson explaining their work at the exhibition at Jeu de Paume “Rubber Man” Programmation Satellite 8, until 27 September 2015.
Khvay Samnang has a multidisciplinary practice spanning performance, photography, video and installation. Subtly and often with humour, the artist offers new interpretations of history, current controversial issues and longstanding cultural practices. Prompted by instinct and hearsay, direct experience and media sources, Khvay Samnang follows unresolved stories he believes require intervention. Employing symbolic and intentionally futile gestures, he offers new interpretations of history and contentious current affairs events that resist the polarizing language known to media and legal reports.

More information about the exhibition
“Rubber-man”, the catalogue

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Valérie Jouve.Bodies, Resisting http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/06/valerie-jouve-bodies-resisting/ Thu, 25 Jun 2015 13:49:19 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=22061 Valérie Jouve's photographic and film work is rooted in the alchemy between bodies and space, humanity and the urban landscape. This exhibition offers a substantial selection of works from the late 1980s up to the present day.

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Meet artist Valérie Jouve explaining her work and her exhibition at Jeu de Paume « Bodies, resisting”. Valérie Jouve’s photographic and film work is rooted in the alchemy between bodies and space, humanity and the urban landscape. Titled « Bodies, Resisting », this exhibition offers a substantial selection of works from the late 1980s up to the present day. Her photographs and films draw as much on contemporary art and creative documentary as on anthropology and sociology. In their combined portrayal of people in motion and buildings, they explore physical presence in cities and ways of living in space. The classic subjects of landscape and portrait are brought together in a way that draws splendidly choreographed scenes out of the intensity of urban situations.

How does one claims its own space? Its territory? How does one assertively occupy its environment? How does one inhabit a place?

Exhibition “Valérie Jouve. Bodies, Resisting”
The bookshop’s choice

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Germaine Krull. A Photographer’s Journey http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/06/germaine-krull-a-photographers-journey/ Tue, 23 Jun 2015 15:58:58 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=22042 Michel Frizot, curator of the exhibition, talks about Germaine Krull. Germaine Krull is at once one of the best-known figures in the history of photography and a pioneer of modern photojournalism. She was also one of the first to publish in book form as an end in itself.

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Michel Frizot, curator of the exhibition, talks about Germaine Krull, her life, her works and her publications. Germaine Krull (Wilda-Poznań, East Prussia [after 1919: Poland], 1897-Wetzlar, Germany, 1985) is at once one of the best-known figures in the history of photography, by virtue of her role in the avant-garde’s from 1920 to 1940, and a pioneer of modern photojournalism. She was also one of the first to publish in book form as an end in itself.

« As a photographer she always freely followed her natural intuition for images »

Exhibition “Germaine Krull. A Photographer’s Journey”
Germaine Krull, the catalogue

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Arin Rungjang http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/04/arin-rungjang/ Wed, 22 Apr 2015 11:34:45 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21428 Erin Gleeson, commissaire de la 8e édition de la Programmation Satellite et Arin Rungjang présentent l’exposition “Mongkut” à la Maison d’Art Bernard Anthonioz.

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Erin Gleeson, commissaire de la 8e édition de la Programmation Satellite et Arin Rungjang présentent l’exposition “Mongkut” à la Maison d’Art Bernard Anthonioz. Celle-ci s’articule autour d’un objet contemporain : une réplique de la réplique de la couronne du roi Mongkut (1851-1868), que celui-ci avait offerte à Napoléon III lors d’une ambassade siamoise au Château de Fontainebleau. Arin Rungjang a demandé à Woralak Sooksawasdi na Ayutthaya, maître artisan d’art et créatrice de couronnes de théâtre, si elle pouvait faire une copie de la réplique originale, conservée à Fontainebleau. Celle-ci ayant accepté, l’artiste découvre qu’elle est l’arrière-arrière-arrière petite fille du roi Mongkut.

Autour de cet objet hautement symbolique, Arin Rungjang a réalisé deux vidéos, qui déploient simultanément plusieurs histoires. Comme l’explique Erin Gleeson, l’artiste raconte l’histoire à sa façon, dans le contexte contemporain. Son installation révèle l’existence d’entrelacs spatio-temporels qui perturbent la chronologie linéaire du récit.

Liens

Exposition “Arin Rungjang. Mongkut” / Maison d’Art Bernard Anthonioz
Satellite 8 “Rallier le flot” / Jeu de Paume
Le Carnet d’Arin Rungjang / le magazine
Arin Rungjang / Tumblr.

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Florence Henri. Miroir des avant-gardes, 1927-1940. http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/04/florence-henri-miroir-des-avant-gardes-1927-1940/ Fri, 10 Apr 2015 16:34:16 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21268 Une exposition présentée par Cristina Zelich

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La commissaire indépendante Cristina Zelich présente l’exposition “Florence Henri. Miroir des avant-gardes, 1927-1940” au Jeu de Paume et retrace le parcours unique de la photographe qui aura su produire autoportraits, compositions abstraites, natures mortes, portraits d’artistes, nus, photomontages, dans une constante recherche spatiale de construction du regard par le medium photographique.

En savoir plus sur l’exposition
Le choix de la librairie

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Vandy Rattana http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/04/vandy-rattana/ Fri, 03 Apr 2015 16:25:16 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21228 L’artiste Vandy Rattana explique la démarche très personnelle, entourée de silences, qui l’a conduit à produire son œuvre MONOLOGUE, actuellement présentée au Jeu de Paume. Son film s’est tout d’abord appelé Raconte-moi ton histoire, s’adressant à la sœur aînée qu’il n’a jamais connue…

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Dans ce portrait filmé, l’artiste Vandy Rattana explique la démarche très personnelle, entourée de silences, qui l’a conduit à produire son œuvre MONOLOGUE, actuellement présentée au Jeu de Paume. Son film s’est tout d’abord appelé Raconte-moi ton histoire, s’adressant à la sœur aînée qu’il n’a jamais connue, victime du génocide perpétré par le régime Khmer rouge. Mais ce qu’il imaginait peut-être comme un récit, a pris la forme d’un monologue intérieur, découvrant une trace insoupçonnée.

« MONOLOGUE propose un portrait différent du Cambodge. Montrant d’autres cicatrices physiques et psychologiques, il donne une voix à d’autres séquelles rendues silencieuses. » (Erin Gleeson, commissaire de l’exposition)

« Je ne t’ai jamais vue
pleurer sur la photo.
Je te vois immobile tout
le temps.
Pourquoi est-ce
que tu dois pleurer
maintenant ?
Les 5 000 autres
pleurent-ils comme
toi ? »

Vandy Rattana, MONOLOGUE, 2014

En savoir plus sur l’exposition
MONOLOGUE, le catalogue de l’exposition

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Taryn Simon et Ami Barak http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/04/taryn-simon-vues-arriere-nebuleuse-stellaire-et-le-bureau-de-la-propagande-exterieure/ Wed, 01 Apr 2015 12:46:03 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21092 Vues arrière, nébuleuse stellaire et le bureau de la propagande extérieure.

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Taryn Simon et le critique d’art et commissaire Ami Barak, présentent les principales œuvres qui jalonnent l’exposition au Jeu de Paume : A Living Man Declared Dead and Other Chapters (2011), The Picture Collection (2013) et Contraband (2010). L’artiste explique notamment la manière dont elle met en place des dispositifs précis afin de répondre à un double enjeu : appréhender des phénomènes peu connus ou invisibles d’une part, interroger l’image et déjouer si nécessaire les lacunes ou les fausses évidences du médium photographique d’autre part.

« No matter how far I enter into something, I’m still going to be from another distance. So, I don’t really believe in there being some sort of center point. » Taryn Simon

« Quel que soit mon degré d’implication dans
mes projets, je me tiens toujours à distance.
Je ne crois pas à l’existence
d’un point de vue unique et central. »

Liens

En savoir plus sur l’exposition
Taryn Simon, la sélection de la librairie

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The Trouble With Avi Mograbi http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/03/avi-mograbi/ Wed, 25 Mar 2015 11:43:48 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21043 Avi Mograbi répond à cette question, qui reprend l’intitulé du cycle qui lui est consacré au Jeu de Paume, en évoquant les sujets politiques qui le concernent, ainsi que sa pratique filmique, “intrinsèquement et littéralement subversive qui la rend inclassable”

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What’s the trouble with Avi? Avi Mograbi répond à cette question, qui reprend l’intitulé du cycle de projections et de discussions qui lui est consacré au Jeu de Paume, en évoquant les sujets politiques qui le concernent, ainsi que sa pratique filmique, “intrinsèquement et littéralement subversive qui la rend inclassable” (Rasha Salti, programmatrice du cycle). Aujourd’hui, ce trouble est davantage celui du spectateur que celui du cinéaste, qui dépasse les conventions formelles et de genre au profit de sa liberté d’expression : “The truth is that today I would not call my films documentaries. I would say that they are films… Films like all films, where I tell a story, related, connected and embedded in reality. But, it is very important that we remember that even the documentarist is a storyteller. So he tells reality the way he sees reality or the way he thinks reality should be told. And this is basically what I’m doing.”

Né en 1956 à Tel-Aviv, où il vit et travaille, Avi Mograbi est un réalisateur et vidéaste israélien. Ayant étudié l’art et la philosophie, il acquiert ses premières expériences comme assistant réalisateur pour des films publicitaires et longs-métrages alors que sa propre carrière cinématographique débute en 1989 avec le court-métrage Déportation. Depuis 1999, il enseigne le documentaire et le cinéma expérimental à l’université de Tel-Aviv et à la Bezalel Academy of Art and Design de Jérusalem. Son œuvre est marquée par ses convictions politiques qui révèlent un engagement indéfectible envers la justice sociale, culturelle et politique au Moyen-Orient, ainsi que pour sa contribution innovante et expérimentale au langage cinématographique et plus concrètement à celui du film documentaire.<.span>

The Trouble With Avi au Jeu de Paume
Avi Mograbi, The Details à la Maison des métallos

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Nicolás Muller. Traces d’un exil. http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/02/nicolas-muller-traces-dun-exil/ Tue, 24 Feb 2015 10:54:18 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=20188 Chema Conesa, commissaire de l’exposition “Nicolás Muller. Traces d’un exil”, et Ana Muller, fille de l’artiste et responsable de ses archives, présentent l’œuvre de cette grande figure de la photographie sociale hongroise, encore relativement méconnue en France.

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Chema Conesa, commissaire de l’exposition “Nicolás Muller. Traces d’un exil”, et Ana Muller, fille de l’artiste et responsable de ses archives, présentent l’œuvre de cette grande figure de la photographie sociale hongroise, encore relativement méconnue en France. Cette exposition, organisée par le Jeu de Paume en collaboration avec la Ville de Tours, retrace le parcours de Nicolás Muller, photographe issu d’une famille juive, qui comme plusieurs de ses compatriotes et confrères – Eva Besnyö, Brassaï, Robert Capa, André Kertész et Kati Horna – a connu l’exil.

“Nicolás Muller (1913-2000). Traces d’un exil”
Nicolás Muller. La sélection de la librairie.

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Garry Winogrand http://lemagazine.jeudepaume.org/2014/11/garry-winogrand/ Tue, 25 Nov 2014 11:03:22 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=19813 Erin O’Toole et Leo Rubinfien, commissaires invités de l’exposition rétrospective “Garry Winogrand” au Jeu de Paume, retracent ici les grandes lignes du parcours de ce maître de la photographie de rue américaine. Présenter l’œuvre du chroniqueur infatigable de l’Amérique de l’après-guerre est un véritable défi, car Winogrand fut extrêmement prolifique, laissant derrière lui, en 1984, près[.....]

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Erin O’Toole et Leo Rubinfien, commissaires invités de l’exposition rétrospective “Garry Winogrand” au Jeu de Paume, retracent ici les grandes lignes du parcours de ce maître de la photographie de rue américaine. Présenter l’œuvre du chroniqueur infatigable de l’Amérique de l’après-guerre est un véritable défi, car Winogrand fut extrêmement prolifique, laissant derrière lui, en 1984, près de 6500 bobines non développées, ainsi que des planches contacts, antérieures, qu’il avait annotées mais jamais tirées. Les commissaires ont donc souhaité rendre compte dans l’exposition des ambiguïtés, des nuances et de la dimension chaotique qui traversent le corpus photographique de Garry Winogrand, et ainsi rester fidèle à la vision et au style du photographe :

The World isn’t tidy. It’s a mess. I don’t try to make it neat.
Le monde n’est pas bien rangé, c’est une vraie pagaille. Je n’essaie pas de le rendre propre.

Liens

“Garry Winogrand”, jusqu’au 5 février 2015
La sélection de la librairie

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Inventer le possible http://lemagazine.jeudepaume.org/2014/11/inventer-le-possible/ Thu, 20 Nov 2014 14:03:12 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=19717 Hilde Van Gelder et Marta Ponsa Salvador présentent la vidéothèque éphémère “Inventer le possible”, au Jeu de Paume jusqu’au 8 février 2015.
Cette nouvelle vidéothèque poursuit la réflexion initiée par une première édition consacrée aux “Faux Amis” de l’Histoire, en partant du constat de l’échec des utopies de la modernité et des différentes tentatives de réévaluation qui s’en sont suivi jusqu’à la fin du XXe siècle : « Nous rêvions d’utopie et nous nous sommes réveillés en hurlant » déclarait déjà Roberto Bolaño dans son Manifeste infraréaliste en 1976.

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Hilde Van Gelder et Marta Ponsa Salvador présentent la vidéothèque éphémère “Inventer le possible”, au Jeu de Paume.
Cette nouvelle vidéothèque poursuit la réflexion initiée par une première édition consacrée aux “Faux Amis” de l’Histoire, en partant du constat de l’échec des utopies de la modernité et des différentes tentatives de réévaluation qui s’en sont suivi jusqu’à la fin du XXe siècle : « Nous rêvions d’utopie et nous nous sommes réveillés en hurlant » déclarait déjà Roberto Bolaño dans son Manifeste infraréaliste en 1976.


Les commissaires ont sélectionné des œuvres vidéo et conçu un dispositif qui laisse le visiteur libre de sa navigation dans les contenus, mais aussi de son interprétation de ce qui pourrait être possible, à partir des problématiques qui se croisent dans les œuvres: l’empreinte de l’éducation, la réflexion sur la notion de communauté, la réévaluation du passé ou encore la sensibilité écologique. Une invitation au spectateur à fabriquer ses propres images, comme autant de projections sur le mur gris de l’avenir.

Hilde Van Gelder est professeur en histoire de l’art moderne et contemporain à la KU Leuven et directrice du Lieven Gevaert Centre for Photography.
Marta Ponsa Salvador est responsable des projets artistiques et de l’action culturelle au Jeu de Paume.



À suivre :
> Rencontre avec les artistes Wendy Morris et Anxiong Qiu le 28 novembre 2014 (18h30 – 20h30) au Jeu de Paume.
> Rencontre avec Julia Morandeira Arrizabalaga et Eric Baudelaire le 12 décembre 2014 (18h30 – 20h30)

Liens

« Inventer le possible. Une vidéothèque éphémère » au Jeu de Paume
Télécharger l’application officielle de l’exposition

Visuel en page d’accueil du magazine : Martin Le Chevallier, Le Jardin d’Attila, 2012. Courtesy de l’artiste © Aurora films, 2012

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