Performance – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org Mon, 15 Mar 2021 16:00:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.6.4 http://lemagazine.jeudepaume.org/wp-content/uploads/2015/12/logo-noir-couleur-disc-140x140.png Performance – le magazine http://lemagazine.jeudepaume.org 32 32 Juliana Frontin présente Contra-Volume http://lemagazine.jeudepaume.org/2021/02/frontinn/ http://lemagazine.jeudepaume.org/2021/02/frontinn/#respond Fri, 26 Feb 2021 19:00:51 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=36093 Juliana Frontin, artiste, productrice et DJ résidente au sein du collectif ODD, présente Contra-Volume, réminiscence étouffée d'un dj set réalisé il y un peu plus d'un an au Morfeus, boîte de nuit incontournable à São Paulo. L'enregistrement live est rediffusé à l'intérieur d'un flight case cloué au sol au beau milieu de la discothèque, vide de tout public et fermée aujourd'hui pour cause de faillite suite à la crise sanitaire.

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[EN]

Juliana Frontin alias Frontinn vit et travaille à São Paulo. Artiste, productrice et DJ résidente au sein du collectif ODD, elle mène diverses expérimentations acoustiques qui s’inscrivent dans le temps et dans l’espace. Son travail consiste notamment à contraindre le son pour appréhender sa volumétrie, sa matérialité, ses possibilités sculpturales et visuelles.

En résonance avec la programmation FUTURS D’AVANT, proposée par Livia Benedetti et Marcela Vieira pour l’espace virtuel du Jeu de Paume, Juliana Frontin présente Contra-Volume, réminiscence étouffée d’un dj set qu’elle avait performé un an plus tôt au Morfeus, boîte de nuit incontournable à São Paulo. L’enregistrement live est rediffusé à l’intérieur d’une malle de transport ou flight case, clouée au sol au beau milieu de la discothèque, vide de tout public et fermée aujourd’hui pour cause de faillite suite à la crise sanitaire.

En contraignant ainsi sa propre musique, Juliana Frontin poursuit une recherche initiée dans ses précédents travaux. Dans Contra-volume 2019, elle rendait invisible des pochettes de vinyles destinés à être vendus dans la rue en les couvrant de peinture noire. Puis avec Surface Noise, 2020, elle inversait totalement le rapport signal/bruit d’une musique analogique, le bruit et les interférences censés rester inaudibles venant occuper tout le spectre sonore sous forme d’un nouvel objet musical.






https://www.julianafrontin.com
Juliana Frontin, Underlying Problems
Jeu de Paume, espace virtuel

Frontinn, Contra-volume, 2021, vidéo, audio, 14 min 55s © Juliana Frontin. Une œuvre diffusée dans le cadre du projet en ligne FUTURS D’AVANT, coproduit par aarea & Jeu de Paume Espace Virtuel. Commissariat : Livia Benedetti et Marcela Vieira. Itw avec Juliana Frontin par Adrien Chevrot / Jeu de Paume, le magazine.

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http://lemagazine.jeudepaume.org/2021/02/frontinn/feed/ 0
Un concert de Mathieu Bec http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/07/un-concert-de-mathieu-bec/ Thu, 18 Jul 2019 11:04:34 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33723 L'exposition de Marc Pataut, « De proche en proche » est le lieu de nombreuses rencontres. Chaque semaine, de nouvelles discussions entrecroisent les thématiques et engagements chers à l'artiste. La rencontre avec Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, Urbain Gonzalez, artiste, et Marc Pataut s'est poursuivie par un concert de percussions de Mathieu Bec, en lien avec Projet Laotil, réalisé sur les anciennes terres agricoles de la ferme de l'hôpital psychiatrique de Ville-Évrard.

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« Je vis à la campagne, je suis agriculteur et je tourne dans le monde avec ma musique, parfois en solo ou en duo avec des artistes comme Michel Doneda ou Xavier Charles… Je n’aime pas l’image et je m’en méfie. Mais j’ai retrouvé dans les branches des arbres du Projet Laotil de Marc Pataut que j’ai pu découvrir lors d’une exposition à Madrid, des formes païennes, fantomatiques, oniriques et ensorcelées, une similitude étrange avec mon travail sur la texture sonore acoustique. Travaillant sans cesse en vue de développer un jeu de percussions atypique je détourne l’instrument classique qu’est la batterie en expérience sensorielle unique jouant avec notre perception physique du son. » Mathieu Bec





Marc Pataut, Projet Laotil, anciennes terres agricoles de la ferme de l’hôpital psychiatrique de Ville-Évrard, 1998/1999 © Marc Pataut






« Marc Pataut. De proche en proche »
Mathieu Bec / site officiel

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« Some Songs » d’Anne-James Chaton http://lemagazine.jeudepaume.org/2019/04/anne-james-chaton-some-songs/ Tue, 09 Apr 2019 14:13:04 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=33371 Avec « Some Songs », Anne-James Chaton se met à l’écoute du flux de paroles des chansons diffusées dans les espaces publics (cafés, restaurants, supermarchés, salles d’attente) qu’il prélève et réinterprète en son et en image, au moyen d’une écriture visuelle basée sur les signes du morse, code précurseur de la communication digitale.

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Dans le cadre de la programmation Satellite 11 (13.02.18 – 27.01.19), le Jeu de Paume accueillait trois cartes blanches prenant la forme de performances interrogeant les écritures de l’ère post-internet et l’appauvrissement de la langue. Dans 1984 de George Orwell, le novlangue ou « néo parler » annihile nombre de mots. Honneur, moralité, démocratie, science, religion… ont simplement cessé d’exister. Quelques mots-couvertures les englobent et, en les englobant, les suppriment. Le paradigme du novlangue est réduit au minimum. Un rythme élevé de syllabes est aussi visé, avec l’espoir que la vitesse des mots empêche toute réflexion. La troisième performance présentée faisait écho à l’exposition d’Alejandro Cesarco et à la classe de vocabulaire A du roman, qui embrasse le champ lexical de la vie quotidienne – des mots courts et sans nuance, chacun sonnant tel un son staccato.

Avec « Some Songs », Anne-James Chaton poursuit son travail autour des écritures pauvres, initié avec Evénements 99 (Al Dante, 2001) et Evénements 09 (Raster-Noton, 2011). Il se met cette fois-ci à l’écoute du flux de paroles des chansons diffusées dans les espaces publics (cafés, restaurants, supermarchés, salles d’attente) qu’il prélève et réinterprète en son et en image, au moyen d’une écriture visuelle basée sur les signes du morse, code précurseur de la communication digitale. La lecture en spoken word est construite d’un collage de morceaux de différents genres musicaux (musique pop, disco …). Elle interroge les relations qui se tissent entre l’œil et l’oreille, par la répétition, la dégradation, le chevauchement ou l’effet de latence. Des étapes de composition de la pièce ont été présentées au Barbican à Londres ainsi qu’au festival Elektra de Montréal en 2018.

Anne-James Chaton est écrivain. Son écriture poétique et sonore s’est développée en collaboration avec d’autres artistes de différentes scènes, du rock à la musique électronique, du théâtre à la danse. Il a travaillé avec le groupe hollandais The Ex et a publié deux albums, Le Journaliste (2008) et Transfer (2013), avec le guitariste anglais Andy Moor. Il a collaboré aux albums Unitxt (2008) et Univrs (2011) de l’artiste Carsten Nicolaï aka Alva Noto. En janvier 2009, il crée le trio Décade, avec Andy Moor et Alva Noto. Il a également créé les pièces Black Monodie avec Philippe Menard pour Les Sujets à Vif de la 64e édition du festival d’Avignon, et Le cas Gage, ou les aventures de Phinéas en Amérique avec le chorégraphe Sylvain Prunenec, à l’occasion de l’édition 2013 du festival Uzès Danse. En 2015 il crée la pièce Heretics avec Andy Moor et Thurston Moore, guitariste et chanteur du groupe Sonic Youth. En 2016 il créé la pièces ICÔNES, un quartet composé avec la performeuse Phia Ménard, le chorégraphe François Chaignaud et le chanteur Nosfell. En 2018, Anne-James Chaton a créé le duo A&A avec le musicien Alva Noto, ils sortiront leur premier album intitulé Alphabet à l’automne 2019 sur le label Noton.

« Il suffit d’une seule répétition pour démontrer que le temps est une tromperie » écrit Borgès. « Some Songs » met en miroir l’expérience d’un réel dans toute sa discontinuité avec la poétique de la machine. À l’heure de l’autorité d’un langage-écran, d’une parole-spectacle, d’un monde en contraction d’esprit « Some Songs », final de « Novlangue_ », nous offre un nouvel horizon d’attente.



Agnès Violeau
Commissaire de la programmation Satellite 11 au Jeu de Paume

Anne-James Chaton : voix, électroniques
Hugo Hillaire : réalisation visuelle interactive
Production, diffusion : Lebeau & associés
Avec le soutien de la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques (FNAGP), du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), et de la SCAM (brouillon d’un rêve)




Anne-James Chaton / site officiel
Anne-James Chaton / librairie
Satellite 11 @ Jeu de Paume

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Dan Perjovschi : “Transparent Action” http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/06/dan-perjovschi-transparent-action/ Thu, 28 Jun 2018 12:03:37 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=31501 Dans le cadre de la programmation Satellite #11 conçue par Agnès Violeau et intitulée « Novlangue_ », le Jeu de Paume accueille trois cartes blanches performatives dans les espaces de la librairie. Après “The Missing Show” de Mounir Fatmi, voici un aperçu de l'intervention de l'artiste Dan Perjovschi sur les vitres du hall du bâtiment.

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La librairie du Jeu de Paume est le point d’achoppement entre espace privé (l’intimité de la lecture) et espace public (le jardin des Tuileries). Dans 1984, roman d’anticipation de George Orwell, le novlangue, langue officielle mise en place par l’État, annihilait nombre de mots : honneur, justice, moralité, démocratie, science, religion… avaient simplement cessé d’exister. Quelques mots-couvertures les englobaient et, en les englobant, les supprimaient. À l’heure d’un langage écran dominant, d’une mutation digitale de la langue, engendrant parole-spectacle, quelle possible circulation de la parole publique ? « NOVLANGUE_ » envisage les correspondances entre le langage du post-internet et la langue, fictive, construite dans et par le roman d’Orwell.

Invité pour une Carte Blanche dans ce contexte, Dan Perjovschi a chroniqué sur les vitres de la librairie, au feutre, l’actualité en temps réel telle qu’elle se présente dans les journaux du jour. La performance faisait ainsi écho au second volet de « NOVLANGUE_ » qui interroge la classe C du vocabulaire orwellien, les mots techniques. Telle une parabole rhizomatique s’infiltrant sur le bâtiment, loin du format médiatique habituel, « Transparent Action » aborde la langue des médias dans sa forme sensationnelle, celle des breaking news. Le mot, qui fait ici image, est l’incubateur d’une information fragmentée, synthétisée et immédiate. Elle fait évènement.

Artiste roumain de renommée internationale, Dan Perjovschi peut être qualifié de « chroniqueur de l’Histoire en marche ». Son œuvre aborde l’actualité par le dessin critique prenant la forme de fresques in situ, plus ou moins monumentales. Évolutives, celles-ci prennent la forme des flux d’information où les nouvelles se chevauchent – ici, un dessin en recouvre un autre. Après une formation de dessinateur de presse, il mène depuis la fin des années 1990 une pratique faisant circuler le dessin et ses légendes de lieu en lieu, de support en support, sur le modèle d’un hypertexte.

Pierre Bourdieu pointait en 1996 la naissance du spectacle de l’information sur le plateau télévisuel, dans son ouvrage « sur la télévision ». Avant lui, en 1964, Marshall McLuhan avec sa « théorie des médias »1 annonçait la place prépondérante de la machine. Il la voyait comme une « extension de nos sens », déterminant une relation nouvelle entre soi et le monde, produisant ici une forme d’une errance langagière2. C’est ce « village global » et sa pensée unique que critique, non sans ironie, Dan Perjovschi.



Agnès Violeau, mai 2018




En savoir plus sur Novlangue_ / Programmation Satellite
Dan Perjovschi / Galerie Michel Rein
The Missing Show / Performance de Mounir Fatmi

References[+]

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‘The Missing Show’ de Mounir Fatmi http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/03/the-missing-show-de-mounir-fatmi/ Thu, 08 Mar 2018 11:52:04 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=30198 En septembre 2017, la galerie new-yorkaise Jane Lombard inaugurait une exposition monographique de l'artiste Mounir Fatmi. Il choisit de ne pas se déplacer pour le montage et l’ouverture du projet. Cette absence donne lieu à une performance, qu'il intitule The Missing Show.

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En septembre 2017, la galerie new-yorkaise Jane Lombard inaugurait une exposition monographique de l’artiste Mounir Fatmi. Il choisit de ne pas se déplacer pour le montage et l’ouverture du projet. Cette absence donne lieu à une performance, qu’il intitule The Missing Show. Par un retournement de situation, c’est donc l’exposition qui vient à manquer et tout devient affaire de langage et de voix. En effet, au cours de cette performance qui s’est tenue dans l’espace ouvert de la librairie du Jeu de Paume le mardi 6 février 2018, l’actrice Hillary Keegin a lu la lettre adressée par Mounir Fatmi à sa galeriste, expliquant les raisons de sa non-venue aux États-Unis. Dans un second mouvement, l’artiste retransmet les mots laissés par le public de son exposition à New York, sur les réseaux sociaux ou dans le livre d’or de la galerie. Ces mots sont assemblés selon la technique du cut-up par un logiciel, l’ensemble devenant un long poème collaboratif aux accents de manifeste. Une parole multiple s’élève autour de l’exposition, avant et après elle, constitutive de liens à travers les frontières. Empruntant des outils traditionnels (la lettre manuscrite) ou contemporains (le logiciel, les réseaux sociaux) pour porter sa voix et celle du public, Mounir Fatmi crée un nouvel espace poétique de résistance contre les injonctions au conformisme et à l’auto-censure et dans ce cas bien précis, contre une puissance d’aliénation exercée par les États-Unis d’Amérique à l’intérieur de la langue officielle.


Lève-toi …
Debout … Debout … Debout …
Sois …
Tolérant …
En te levant …
Debout … Debout … Debout …
Pour ce en quoi tu crois …
L’humanité… L’humanité…
La technologie … la sagesse … c’est l’heure du profit …des découvertes …
Tout ….tout … tout sauf le profit …
Lève-toi …

Extrait de la performance The Missing Show de Mounir Fatmi

Cette performance de Mounir Fatmi était proposée par la commissaire d’exposition Agnès Violeau dans le cadre de « Novlangue_ », onzième édition de la programmation Satellite du Jeu de Paume. Elle l’a conçue en résonance avec l’exposition de Damir Ocko, Dicta. En effet, l’artiste s’intéresse au vocabulaire B du novlangue, la langue officielle d’Océania inventée par George Orwell dans son roman 1984. Orwell précise les principes fondateurs du novlangue dans l’appendice de 1984 : « Le vocabulaire B comprenait des mots formés pour des fins politiques, c’est-à-dire des mots qui, non seulement, dans tous les cas, avaient une signification politique, mais étaient destinés à imposer l’attitude mentale voulue à la personne qui les employait. » Damir Očko utilise lui aussi le cut-up pour démanteler ce qui ressemble au Vocabulaire B dans notre société. C’est dans cette même perspective qu’Agnès Violeau a donc proposé un cycle de performances transformant le Hall et la librairie du Jeu de Paume en agora pour désenclaver la parole publique.

Adrien Chevrot




En savoir plus sur Novlangue_ / Programmation Satellite
Mounir Fatmi – site officiel
Publications de Mounir Fatmi



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“Archivox” de Violaine Lochu http://lemagazine.jeudepaume.org/2018/03/archivox-de-violaine-lochu/ Wed, 07 Mar 2018 09:18:00 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=30199 La performance de Violaine Lochu, Archivox, s'est déroulée au Jeu de Paume le 16 janvier 2018, dans l'exposition d'Ali Kazma “Souterrain”, avec la complicité de ce dernier.

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La performance de Violaine Lochu, Archivox, s’est déroulée au Jeu de Paume le 16 janvier 2018, dans l’exposition d’Ali Kazma “Souterrain”, avec la complicité de ce dernier. Ali Kazma, qui a filmé à travers le monde des activités humaines, des matériaux et des environnements divers (“naturels”, industriels ou institutionnels) dans leur processus de transformation, a volontiers coupé le son de ses vidéos pour qu’une autre voix s’installe parmi les images, confirmant son goût de l’expérience et son intérêt pour une méthode d’observation empirique : qu’advient-il de ses films quand la voix de Violaine Lochu soulève dans l’espace les matières sonores qu’elle-même a entendues, recueillies, collectées consciencieusement à travers ses voyages, ses explorations, ses rencontres, et qu’elle réinterprète à la lumière des vidéoprojecteurs ?

La performance vocale et corporelle a modifié la présence des images. Tantôt très proche, comme une nouvelle bande son pour les œuvres d’Ali Kazma, tantôt dans un tourbillon vertigineux, comme si les éléments s’emportaient, comme si quelque chose déraillait dans la logique visuelle, Archivox a recouvert les salles d’exposition d’une nouvelle cartographie sonore. Un jeu de transparences avec la cartographie de ce monde qu’Ali Kazma ne cesse d’enrichir, à la surface du globe mais aussi dans ses profondeurs… Archivox a produit de nouvelles interactions dans l’espace d’exposition. Violaine Lochu à modifié les forces en présence, en créant de nouvelles tensions ou vibrations entre le son et l’image.

Violaine Lochu classe, archive, ordonne les matériaux qu’elle recueille, mais l’anarchie est toujours présente quelque part. Une place est laissée à l’improvisation quand elle se fraie un chemin parmi le public comme un oiseau courroucé, ou quand les vidéos en boucles d’Ali Kazma se recomposent indéfiniment dans le temps, selon de nouvelles associations. Des forces contraires s’hybrident, fusionnent et reconduisent la représentation d’un espace mutant.

Violaine Lochu s’est aussi inspirée des sons et des ambiances recueillies par Ali Kazma pour ses films et comme le montre la partition qu’elle distribuait au public, elle partage avec lui un goût pour la multiplicité des formes et des relations environnementales : Archivox a ajouté de la matière à la représentation du monde, et produit, au sein de l’exposition une nouvelle représentation de l’entropie du vivant.


Adrien Chevrot



[See image gallery at lemagazine.jeudepaume.org]
Violaine Lochu, Archivox, livret de partitions (extrait), Graphisme Christophe Hamery 24 pages, 21 x 29.7cm, 2018


Violaine Lochu / site officiel
Exposition “Ali Kazma. Souterrain”
Violaine Lochu / Prix AWARE 2018

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Paulien Oltheten : une interaction visuelle avec Ed van der Elsken http://lemagazine.jeudepaume.org/2017/09/paulien-oltheten-experience-dinteraction-visuelle-ed-van-der-elsken/ Tue, 12 Sep 2017 10:30:29 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=28144 L'artiste Paulien Oltheten a réalisé pour le magazine une performance à huis-clos, dans son atelier à la Cité internationale des Arts à Paris. La captation vidéo présentée ici montre la manière dont elle produit des interactions visuelles avec les images fixes ou animées d'Ed van der Elsken.

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L’artiste Paulien Oltheten a réalisé pour le magazine une performance à huis-clos, dans son atelier à la Cité internationale des Arts à Paris. La captation vidéo présentée ici montre la manière dont cette artiste produit des interactions visuelles avec les images fixes ou animées d’Ed van der Elsken. Au cours de cette performance Paulien Oltheten met en jeu ses propres photographies et vidéos, captées dans l’espace public, parmi celles d’Ed van der Elsken. Elle filme la table sur laquelle elle active les images et projette cette captation en temps réel sur le mur derrière elle. Certaines vidéos préenregistrées dans sa caméra sont également diffusées par intermittence.

Rendez-vous le 19 septembre 2017 à 21h au Jeu de Paume pour une autre performance photographique et un essai vidéo de Paulien Oltheten : La Défense, le regard qui s’essaye. En savoir plus.


Paulien Oltheten (Nijmegen, Pays-Bas, 1982) est une artiste travaillant les images, les vidéos et les performances en direct. Elle a étudié à la Rijksakademie à Amsterdam et bénéficié de résidences artistiques à l’ISCP (New York) et à la Cité des Arts (Paris). En 2012, elle a reçu le prix Dutch Doc et son travail a été présenté internationalement.



Ed van der Elsken. La vie folle.
La sélection de la librairie
Paulien Oltheten / site officiel
Cité internationale des Arts, Paris

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“Babel Bled” de Mani A. Mungai http://lemagazine.jeudepaume.org/2016/11/babel-bled-une-performance-de-mani-a-mungai/ Fri, 18 Nov 2016 11:36:36 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=26175 Nourri de différentes danses (danses africaines traditionnelles, danse contemporaine, salsa, capoeira, hip-hop, claquettes…), Mani A. Mungai brouille les frontières de la danse contemporaine [...]

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Nourri de différentes danses (danses africaines traditionnelles, danse contemporaine, salsa, capoeira, hip-hop, claquettes…), Mani A. Mungai brouille les frontières de la danse contemporaine et les étiquettes des disciplines chorégraphiques. Avec Babel Bled, Mani A. Mungai retrace le périple d’un homme à la fois massaï, cowboy et homme de ménage dans un rituel empreint d’humour.







Découvrir le site dédié à l’exposition : soulevements.jeudepaume.org
“Soulèvements”, une bibliographie

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Performance by the dancer Kiman Chanmolyvuth http://lemagazine.jeudepaume.org/2015/06/performance-by-the-dancer-kiman-chanmolyvuth-in-the-tuileries-garden/ Tue, 16 Jun 2015 16:03:06 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=21962 This choreography is born of dialogue between the dancer Kiman Chanmolyvuth and the artist Khvay Samnang, echoing the Khmer musical tradition…

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This choreography is born of dialogue between the dancer Kiman Chanmolyvuth and the artist Khvay Samnang, echoing the Khmer musical tradition and the “arak” rituals of possession. In this performance, Kiman Chanmolyvuth calls on arak spirits to bless the creation and opening of “Rubber Man”, Khvay Samnang’s exhibition at Jeu de Paume, Paris.

Kiman Chanmolyvuth
Born in 1982 in Cambodia, Kiman was trained at University of Fine Art Phnom Penh in classical dance under esteemed teachers Pen Sokhuon and Somaly Soth. She has travelled performing extensively around the world with the Cambodian Royal Ballet and other companies. She moved to France in 2011 where she lives and works today, combining classical and contemporary forms.

Sao Rithy
Born 1980 in Cambodia. Rithy was trained in folk dance and traditional musician at Royal University of Fine Arts, Phnom Penh, where he is currently a professor. He has performed in many countries with Amrita Performing Arts, the Cambodian Ballet Royal, and Ministry of Culture.

More information about the exhibition : “Khvay Samnang. Rubber Man”

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«  I eat fish although I don’t fish » by Audrey Cottin http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/02/performanceaudreycottin/ Fri, 10 Feb 2012 11:45:26 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=6500 une performance d’Audrey Cottin, produite le 21 octobre 2011, en collaboration avec les artistes André Catalão, Pascal Ferriot et Chiara Fumai

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I eat fish although I don’t fish est une performance d’Audrey Cottin, produite le 21 octobre 2011, en collaboration avec les artistes André Catalão, Pascal Ferriot et Chiara Fumai.

«  Audrey Cottin (née en 1984) est une magicienne professionnelle des variations infinies de la collectivité. Elle est le théâtre d’une série de transformations possibles et impossibles. A moitié assistance sociale, à moitié fée, Cottin déclare qu’une exposition au Jeu de Paume est une manière de poursuivre ses recherches sur les cultures ancienne, moderne et contemporaine de la participation. » Raimundas Malašauskas

Dans le cadre de l’exposition “Charlie & Sabrina, qui l’eût cru ?”, le Jeu de Paume proposait une performance inédite d’Audrey Cottin : “I eat fish although I don’t fish” [Je mange du poisson, bien que je ne pêche pas]. Cette performance s’organisait autour de trois narrateurs, trois histoires, trois parcours.
“I eat fish although I don’t fish” est une invitation à traverser le jardin des Tuileries en compagnie d’un narrateur, parmi les trois présents. Trois promenades possibles, Trois histoires approchant des notions d’échanges réels, imaginaires ou symboliques.
Cette balade-performance prenait son départ au Jeu de Paume et entraînait les participants jusqu’à l’auditorium du musée du Louvre, où ils purent assister à la performance de Claude Closky “Private View”.
Une balade-performance relais – Toujours aller vers les autres !

Trois narrateurs, trois histoires, trois parcours:
André Catalão, « The Dryness of Cod », 2011.
Pascal Ferriot, « Flux, fluidité et noeuds de vie », 2011.
Chiara Fumai, « A Gun Makes its Own Statement », 2010.

André Catalão, « The Dryness of Cod », 2011.

« Deep memory’s from an old TV commercial about fishermen at sea, launches the artist André Catalão, on an absurd anthropological trip to Norway, for a better understanding of the dryness process of the fish Cod and its centenarian relation with Portugal. He ended up producing a super8 film of their traditional drying wood installations. »

Pascal Ferriot, « Flux, fluidité et noeuds de vie », 2011.

« Le travail d’Audrey me raconte l’importance du lien. Alors, en réponse à son invitation à parcourir les Tuileries, j’y ai vu une métaphore d’un chemin de vie. J’ai donc proposé une performance participative sous la forme de rencontres successives; avec soi par le corps en mouvement de vie et le dessin, avec l’autre et l’espace sensoriel qui deviennent symboles des chemins futurs possibles. J’ai conçu ce parcours en hommage à Andy Goldsworthy, artiste de la fluidité qui m’inspire beaucoup dans mon travail de concepteur d’expériences et de facilitateur. »

Chiara Fumai, « A Gun Makes its Own Statement », 2010.

« Life in this society being, at best, an utter bore and no aspect of society being at all relevant to women, there remains to civic-minded, responsible, thrill-seeking females only to overthrow the government, eliminate the money system, institute complete automation and destroy the male sex. »

Audrey Cottin vit et travaille entre Bruxelles, Paris et Los Angeles.

Expositions personnelles

2011
«  Charlie et Sabrina, Qui l’eût cru » au Jeu de Paume (commissaire : Raimundas Malašauskas).
2008
« J’aime Beaucoup Les Hommes En Général », Atelier Anne Rochette, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Paris
2007
«  LIFETIME », Raymond Gallery, Art Center College of Design, Pasadena, Californie.

Expositions collectives récentes

2011
« Le choix de Paris », Cité Internationale des Arts, Paris, France (commissaire : Elsy Lahner).
« Playground », Stuk, Leuven, Belgique (commissaires : Steven Vandervelden & Eva Wittocx).
« Sediment », 7e édition de la biennale Ename Actueel, Ename, Belgique (commissaire : Hans Martens).
« What about this », Gallery Andreas Huber, Vienne, Autriche (commissaire : Raimundas Malašauskas).
« Qui Admirez-Vous? », La Box, Bourges, France (commissaires : Isabelle Le Normand & Florence Ostende).
«  Performatik » , Kaaitheater, Bruxelles, Belgique (commissaire : Katleen Van Langendonck).
2010
« Thank You For Tomorrow », HISK, De Zwarte Zaal, Ghent, Belgique (commissaire : Jan Debbaut).
« The Clifford Irving Show », Objectif Exhibitions, Anvers, Belgique (commissaire : Raimundas Malašauskas)
« www.oneshot2k10.be », exposition e-book (fondateur : Audrey Cottin).
« The UNREADy », Independent Magazine dans Le Magasin Catalogue (fondateur : Alex Cecchetti).
« Repetition Island », Centre Georges Pompidou, Paris, France (commissaire : Raimundas Malašauskas).
« Nepotists, Opportunists, Freaks, Friends and Strangers Intersecting in the Grey Zone » Z33, Hasselt, Belgique (commissaire : bolwerK)

Liens

«  Audrey Cottin : Charlie & Sabrina, qui l’eût cru ? » au Jeu de Paume
Catalogue de l’exposition
Extraits vidéos de la performance de Claude Closky « Private View » à l’Auditorium du Louvre

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Natasha Rosling : «  Scale and Forces of Gravity in Desire » http://lemagazine.jeudepaume.org/2012/01/natasharosling/ Mon, 09 Jan 2012 09:15:29 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=5738 Une performance de Natasha Rosling au Jeu de Paume.

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Le 26 novembre 2011 à 16h30, Natasha Rosling réalisait au Jeu de Paume et dans le jardin des Tuileries une performance intitulée « Scale and Forces of Gravity in Desire », en collaboration avec le collectif SounDoesnTravel. Cette performance, aux accents à la fois scientifiques et surréalistes, n’était que l’une des nombreuses occurrences d’un projet protéiforme conçu spécialement par l’artiste pour BLOW-UP, une exposition collective présentée sur l’espace virtuel du Jeu de Paume.


Le projet déjoue toute continuité entre les échelles de compréhension du monde : Natasha Rosling met en place divers dispositifs qui amalgament le microscopique et le macroscopique. Elle recrée les conditions d’un big-bang dans l’espace public, remettant en cause les limites mêmes du corps humain. Mais elle établit néanmoins un fil conducteur au cours de ses « expériences ». En effet, les différentes dimensions de la perception (sonore, visuelle, tactile…) s’imposent d’elles-mêmes comme lien, quelle que soit le contexte de visualisation choisi (science, technologie, média, architecture, culture populaire, théâtre…). Cette confusion des échelles d’observation est en réalité productrice de nouvelles formes d’intelligibilité et porte atteinte aux évidences relatives à la présence de l’homme dans l’espace public et dans son environnement.

Natasha Rosling définit ainsi son projet comme une exploration des différentes formes de médiation des corps dans la sphère publique, en relevant et en jouant avec le caractère souvent absurde des normes établies.

Ici, le “corps” n’est pas considéré purement comme un objet. Il s’agit plutôt d’un instrument, qui sort dans le monde pour donner du sens aux choses. De plus, à ce corps vient s’articuler maladroitement la technologique : Natasha Rosling explore comment, en tant que sujets humains, nous construisons et naviguons simultanément dans des environnements physiques et numériques.

Les conflits, les interrelations et le regroupement des surfaces bidimensionnelles (image, surface et écran d’ordinateur) avec l’environnement en trois dimensions (corps, objet et paysage) deviennent des facteurs clés. Une fascination réside dans la manière dont la technologie peut devenir une prothèse virtuelle pour le corps – tout comme les doigts peuvent être considérés comme les intermédiaires entre le corps et le monde physique, les pixels de l’écran d’ordinateur deviennent les intermédiaires entre le sujet pensant et le paysage de l’information.

Le Blow-up Space conçu par Natasha Rosling sur l’espace virtuel du Jeu de Paume constitue ainsi une trace virtuelle de ses interventions et de ses manipulations médiatiques.

Lors de cette performance au Jeu de Paume, Natasha Rosling a mis en place un dispositif de « remise en jeu » de l’espace public, dans le cadre spécifique de l’institution culturelle. Ses sculptures animées se sont greffées sur la façade du Jeu de Paume. Là encore, l’artiste inverse les échelles : la sculpture-doigt est plus grande que la sculpture-architecturale (cf. la vidéo). Les réactions du public sont observées par Pauline Curnier-Jardin, qui est à l’intérieur de la sculpture (cf. document audio), dans le jardin des Tuileries. Elle fait part de ses observations mais aussi de ses sensations, via un téléphone mobile, à Natasha Rosling, qui se trouve dans le hall du Jeu de Paume, aux côtés du collectif SounDoesnTravel et de Clément Douala. Là, une véritable station de radio et de mixage est installée, qui retransmet en live une bande sonore composée à partir d’enregistrements des entretiens captés dans la rue, de sons produits en direct et de lectures de textes écrits par Natasha Rosling. Cet enregistrement est retransmis dans l’auditorium, où il accompagne  une projection d’images recueillies dans le cadre du projet Scale and Forces of Gravity in Desire : images scientifiques microscopiques, macroscopiques, environnements végétaux, performance des sculptures animées… De multiples informations de diverses natures se téléscopent dans l’auditorium du Jeu de Paume, créant une nouvelle matière difficile à identifier. Une matière qui évoque le désir auquel fait allusion Natasha Rosling dans le titre de son projet (Échelles et forces de gravité du désir), comme une projection incessante vers le monde, entre manque et plénitude.

BLOW-UP est un dispositif évolutif proposé par les commissaires Christophe Bruno et Daniele Balit, pour l’espace virtuel du Jeu de Paume.

Scale and Forces of Gravity in Desire par SounDoesnTravel

Extrait audio live  de l’échange entre Natasha Rosling et Pauline Curnier-Jardin, Jeu de Paume, 26/11/11, © Natasha Rosling & SounDoesnTravel

[audio:http://012fae3308.url-de-test.ws/wp-content/uploads/video/Performances/Natasha Rosling/Roslingsound.mp3|titles= »Scale and Forces of Gravity in Desire » by Natasha Rosling & SounDoesnTravel, jeu de Paume, 26/11/11]



De gauche à droite : Natasha Rosling, Pauline Curnier-Jardin et Clément Douala, Jeu de Paume, 26/11/2011




English — introducing Natasha Rosling’s project : « Scale and Forces of Gravity in Desire »
Scale and Forces of Gravity in Desire is a work in progress exploring notions of absurdity inherent within the mediation of bodies in the public arena. Particular attention is drawn to the ratios of scale between the human subject an its environment – both when examining the body from the outside in, as well as scrutinising the world through physical experience from the inside out. This blog presents documentation, collages, ongoing visual research material and test works for the  wider project.  Microscopic skin images are compared to cosmic macro landscapes; images of fingers are blown up as costumes three meters tall; performers become inserted into giant printed image screens.  Here, the ‘body’ is not viewed as purely an object – more an instrument,  which goes out into the world to make sense of things. And yet, almost awkwardly coupled with this is the technological – how as human subjects we build and navigate both physical and digital environments. The conflicts, interrelationships and enfolding of two-dimensional surfaces, (image, surface and computer screen) with the three-dimensional environment (body, object and landscape) become key factors. A fascination lies in how technology can become a virtual prosthetic for the body – just as the fingers can be seen as the intermediary between the body and the physical world, the pixels of the computer screen become the intermediary between the thinking subject and an information landscape.

Biographie

Natasha Rosling (née à Londres en 1985) vit et travaille en Grande-Bretagne. À travers la sculpture et la performance, son travail explore une négociation physique et psychologique de l’environnement structuré ainsi que l’interdépendance de l’homme avec l’architecture, la culture et le patrimoine. Elle a étudié la sculpture au Chelsea College of Art and Design à Londres et au Sandberg Institute Amsterdam et est représentée par la galerie Seggelen à Londres.


Expositions et projets récents

2011 Transfer, OutLINE Gallery, Amsterdam (solo)
KadS, Foundation Kunst aan de Schinkel, Amsterdam
Attempts to Get Inside the World, Arthouse Gallery, London
Testing Grounds, South Hill Park, Bracknell, UK
— Résidence d’artiste à South Hill Park : création d’une performance et d’une vidéo en collaboration avec Kristin Sherman.
2010 Ruffle, Art House, conçu par Re-make, Londres (solo)
Foreign Bodies, Hidde van Seggelen Gallery, Londres (solo)
Architectural Accessory, Utica, New York
Behind the Scenes, Sculpture Space, Utica, New York
Preview, Hidde van Seggelen Gallery, Londres
Jet, Hidde van Seggelen Gallery, Londres, (solo)
2009 The Invisible Generation, OCAT & Vision Forum, Shenzhen & Pékin, Chine
Inertia Still, Flux/S, Strijp-S Eindhoven, Pays-Bas
Climbing to Earth, DNCF Cacao Fabriek, Helmond, Pays-Bas (solo)

Liens

L’espace virtuel du Jeu de Paume : «  Blow-up »
Le «  Blow-up space » de Natasha Rosling
Site officiel de l’artiste
Site officiel de SounDoesnTravel

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Tris Vonna-Michell http://lemagazine.jeudepaume.org/2010/03/performance-satellite-tris-vonna-michell/ Fri, 19 Mar 2010 17:00:54 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=527 En complément de son exposition dans le cadre de la Programmation Satellite 3, proposée par Elena Filipovic, Tris Vonna-Michell a réalisé, le 16 janvier 2010, une performance au Jeu de Paume.

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En complément de son exposition dans le cadre de la Programmation Satellite 3, proposée par Elena Filipovic, Tris Vonna-Michell a réalisé, le 16 janvier 2010, une performance au Jeu de Paume. À travers elle, fait et fiction, vérité et interprétation se mêlaient, participant de cette quête des origines, centrale dans le travail du jeune artiste.



« Tris Vonna-Michell (né en 1982) est un conteur de talent. Depuis plusieurs années, le jeune artiste britannique élabore des récits raffinés qu’il restitue à haute voix dans le phrasé rapide qui le caractérise. Ses rêveries vocales trouvent à la fois leur origine dans un travail d’investigation complexe et des rencontres fortuites. C’est ainsi que Vonna-Michell combine la réalité et la fiction, le soigneux contrôle et la simple coïncidence, le réel et l’imaginaire, le contradictoire et le plausible. » (Elena Filipovic, Petit Journal #62)


Au Jeu de Paume, pour son exposition « Finding Chopin: Endnotes 2005-2009 », présentée du 20 octobre 2009 au 17 janvier 2010, Tris Vonna-Michell a poursuivi sa recherche sur le poète avant-gardiste français Henri Chopin, disparu en 2008. Après avoir collecté des témoignages de l’œuvre prolifique de l’écrivain, qui fut également son voisin pendant quelques années, l’artiste a mis en place une installation cinématographique et sonore reprenant les thèmes qui lui sont chers : le rapport du temps et du récit, de l’Histoire et des histoires.


À lire : Aude Launay, « Tris Vonna-Michell », Zéro Deux n°52, hiver 2009 – 2010.

  • Tris Vonna Michell par Aude Launay
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    Héroïne(s) http://lemagazine.jeudepaume.org/2009/10/heroines/ Sat, 24 Oct 2009 11:55:59 +0000 http://lemagazine.jeudepaume.org/?p=32915 À l’occasion de l’exposition « Claude Cahun », la compagnie du Théâtre du Chat huant propose une lecture dramatisée de textes issus de l’ouvrage Héroïnes. Le Magazine présente des extraits vidéo de ce spectacle de Clémentine Cintré, avec cette dernière et Julien Mouly, ainsi que le texte intitulé « L’Androgyne, héroïne entre les héroïnes », avec l’aimable autorisation des[.....]

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    À l’occasion de l’exposition « Claude Cahun », la compagnie du Théâtre du Chat huant propose une lecture dramatisée de textes issus de l’ouvrage Héroïnes. Le Magazine présente des extraits vidéo de ce spectacle de Clémentine Cintré, avec cette dernière et Julien Mouly, ainsi que le texte intitulé « L’Androgyne, héroïne entre les héroïnes », avec l’aimable autorisation des éditions des Mille et une nuits.

    « Ce n’est pas une lecture révolutionnaire que de voir derrière toutes ces héroïnes le visage de Claude Cahun se dessiner, si ce ne sont pas des autoportraits absolus, son corps est bien présent dans le costume. Voilà pourquoi j’intitule mon projet Héroïne(s), soulignant l’unité dans la diversité de ces femmes. Voilà également pourquoi je les interprète toutes, sans chan­gement de costume ou de scénographie spectaculaire, juste en portant les symboles permettant de reconnaître chacune de ces femmes. Un homme surgit tout de même dans la dernière partie, le « poète », dans sa correspondance avec l’androgyne, le dialogue avec l’autre naît, l’incompréhension, présente en filigrane dans tous les récits, demeure. Ma scénographie se veut pauvre, il s’agit juste de venir pour raconter, pour se raconter, face à un public. Je n’ai besoin de rien, que d’un public. » Clémentine Cintré


    Lire «  L’Androgyne, héroïne entre les héroïnes » de Claude Cahun


    « HÉROINES» de Claude Cahun © Mille et une nuits, département de la Librairie Arthème Fayard, 2006.

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    Elsa Wolliaston http://lemagazine.jeudepaume.org/2009/03/elsa-wolliaston/ Mon, 09 Mar 2009 09:38:58 +0000 http://012fae3308.url-de-test.ws/?p=1073 En mars 2010, le Jeu de Paume consacrait un ciné-danse au chorégraphe japonais Hideyuki Yano (1943 – 1988), figure incontournable de la danse française des années 1980. En ouverture de la soirée, une improvisation de la danseuse et chorégraphe Elsa Wolliaston lui a rendu hommage. Dans un silence complet et recueilli, le public a pu[.....]

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    En mars 2010, le Jeu de Paume consacrait un ciné-danse au chorégraphe japonais Hideyuki Yano (1943 – 1988), figure incontournable de la danse française des années 1980. En ouverture de la soirée, une improvisation de la danseuse et chorégraphe Elsa Wolliaston lui a rendu hommage. Dans un silence complet et recueilli, le public a pu admirer les gestes fluides et épurés de cette artiste de la danse.

    En 1973, Hideyuki Yano arrive en France. Trois ans plus tard, il fonde le groupe Ma danse rituelle théâtre avec Elsa Wolliaston. Influencé par le théâtre Nô (théâtre traditionnel japonais qui allie des pantomimes dansées à la déclamation de vers), le langage corporel développé par Yano dépasse la danse pour aller toucher au théâtre et à la musique. Il a dirigé le Centre chorégraphique national de Franche-Comté. Il est l’une des figures incontournables de la danse française des années 1980. Hideyuki Yano a su faire de chacune de ses pièces un terrain d’expérimentation où il questionne la mort, le désir, la sensation.

    Elsa Wolliaston est danseuse et chorégraphe. Elle s’installe à Paris en 1969, mais ne cesse jamais de voyager en Afrique où elle poursuit sa formation et étudie les rites ancestraux. En 1976, la  fondation, avec Hideyuki Yano, du groupe Ma danse rituelle théâtre est le début d’une collaboration fructueuse. Ensemble, ils chorégraphient plusieurs pièces comme Rivière-Sumida/folie en 1975, Impairs en 1978 ou Salomé, parabole du désir en 1985. Elsa Wolliaston enseigne la danse contemporaine dans le monde entier.

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